L'affaire concerne une cadre de l'association de prévention en addictologie (ANPAA).
L'employée utilisait le chéquier de l'association, depuis 4 années.
La structure, située au 7 bis rue Gambetta à Belfort, est spécialisée dans la prévention et le traitement des addictions telles que l'alcool, le tabac, les médicaments, le sport ou encore les jeux.
4.000 euros par mois, pendant 4 ans
L'association a été alertée par la banque de cette dernière, curieuse de savoir pourquoi des sommes importantes étaient fréquemment déposées sur le compte en banque de l'employée. En moyenne, 4.000 euros par mois étaient prélevés dans les caisses de l'association.
La somme avoisinerait les 200.000 euros. La structure associative, subventionnée par des fonds publics, émanant de l'Agence Régionale de Santé et du Conseil Général du Territoire de Belfort, a licencié la concernée pour faute grave.
Une enquête est en cours. La brigade financière de Besançon a été saisie. Reste à savoir comment une employée peut soutirer une somme si importante, sur une période aussi longue, sans que personne ne s'en aperçoive...