Eurolines, spécialiste du transport international en autocar, ouvre des dessertes interrégionales en France.
video titleDijon : Eurolines s'ouvre au trafic interrégional
Eurolines, le spécialiste du transport européen en autocar, est autorisé à réaliser des voyages longues distances à l'intérieur de la France. Ce transporteur, qui possède un bureau à Dijon, pourra désormais exploiter 230 trajets desservant 70 villes.
Dijon-Lyon à partir de 11 euros, Dijon-Chambéry à 17 euros ou encore Dijon-Marseille à 30 euros : ce sont quelques uns des tarifs proposés par la compagnie Eurolines.
Des dizaines de villes en France seront bientôt reliées par Eurolines. Les autocars de la compagnie pourront "prendre et déposer des voyageurs entre des arrêts en France" sur des lignes internationales. Concrètement, pour un autocar Grenoble-Varsovie, on pourra embarquer à Lyon et descendre à Dijon.
C'est une loi, votée début 2010 et entrée en application au début de cette année, qui a changé la donne en autorisant le cabotage. Pour l'instant, le transport de voyageurs entre deux villes françaises sur une liaison internationale ne concerne qu'une petite poignée de dessertes lancées cet été par Eurolines. Mais, le géant européen du transport par autocars va pouvoir élargir son offre. En effet, le ministère du Transport l'a autorisé à exploiter plus de 230 dessertes.
Cette mesure, qui s'inscrit dans le cadre de la nouvelle législation européenne, va rendre les déplacements plus accessibles aux personnes disposant d'un petit budget. Les prix affichés par Eurolines sont en effet compétitifs : 34 euros pour un Dijon-Aix ou un Lyon-Paris.
La compagnie Eurolines affirme qu'elle n'augmentera pas le nombre d'autocars en circulation mais qu'elle compte mieux les remplir. Pour ne pas faire trop d'ombre à la SNCF et aux trains express régionaux, des limitations ont été définies pour le transport de passagers en cabotage : leur nombre devra représenter moins de la moitié du nombre total de passagers transportés dans le cadre du service international.
