Les conseils départementaux de l'éducation nationale se sont tenus ce lundi en Haute-Saône et dans le Jura.
Ce lundi, les conseils départementaux de l'éducation nationale se sont tenus hier en Haute-Saône et dans le Jura. Ils ont validé les ouvertures et les fermetures de classes. Aucune surprise n'en est ressortie. Les inspecteurs d'académie n'ont pas réctifié leur copie pour les écoles maternelle et primaire.
En Haute-Saône, 24 postes sont supprimés pour l'instant sur les 27 annoncés au départ. 3 écoles sortent de la carte scolaire : Champagney eboulet, Citers et le RPI Anchenoncourt/Mélincourt/Polaincourt. Il y aura également 11 postes de remplaçants en moins l'an prochain.
Un certain nombre d'écoles sont en situation de blocage, ou d'ouvertures conditionnelles. Un nouveau point sera fait au mois de juin sur les mesures conditionnelles. Les syndicats ne se font aucune illusion sur la suite des futures décisions.
Dans le Jura, 31 postes sont supprimés comme il était prévu. La forte mobilisation des enseignants et des parents d'élèves ces dernières semaines n'aura pas influencé les décisions. Les syndicats comme le FSU parlent de déni de démocratie. Selon eux, il faudrait embaucher 101 enseignants dans le Jura pour que la moyenne de classe soit de 24. Aujourd'hui, elle est de 27 pour 1293 enseignants.
Dans ce département, qui est le plus touché dans notre région, la bataille va continuer. Un collectif départemental sera être mis en place au mois de mars.
Dans le Territoire de Belfort, 15 postes sont supprimés.
En ce qui concerne le Doubs, on ne se fait également pas non plus d'illusion. Le conseil départemental se réunira jeudi prochain. 28 postes devraient être rendus, tandis que les effectifs augmentent dans ce département.