Ce matin, la presse revient sur la course d'hier et commente largement tant le palmarès que les températures glaciales.
Ce matin, la presse fait bien sûr l'éloge des héros des 50km classique, avec Jérémy Weibel en tête de liste. Mais l'autre héros de ce samedi, c'est le froid, qui a aussi focalisé toutes les attentions.
Jérémy Weibel est un vosgien et un vainqueur, on le saura. La presse locale revient sur sa victoire aux 50km en style classique, en 2 heures, 42 minutes et 44 secondes, et notamment l'Est Républicain qui titre : "une Transjurassienne classique à la sauce vosgienne". Le quotidien nous propose un diaporama glacé, mais qui réchauffe par sa bonne humeur.
L'Alsace, quant à elle, salue "le grand jour de Jérémy Weibel", mais n'exclue pas Annick Vaxelaire, l'autre victorieuse des 50 km. Le journal alsacien n'omet pas non plus de parler "des conditions parfois extrêmes (-15 °C et une bise soufflant à 40 km/h au départ donné aux Rousses)", ce qui n'a pas empêché Jérémy Weibel de déclarer à l'arrivée : "C’est la plus belle victoire de ma vie. Il faisait très froid, j’ai même un pouce gelé. Les traces s’étaient remplies de neige à cause de la bise, ce qui a nivelé les valeurs. Ces conditions m’ont permis de rester avec les meilleurs".
Le site de la chaîne météo se fend également d'un article pour décrire les conditions météo exceptionnelles de ce week end : "la compétition de ce dimanche se déroule sous des températures quasi-sibériennes avec des valeurs dimanche matin qui descendent localement vers -20°C", précise-t-il.
Le journal de Saône et Loire explique quant à lui, les effets néfastes que peut avoir le froid sur le coureur dont il fait le portrait, Sylvain Alary : "à l’arrivée à Mouthe, après plus de quatre heures d’efforts, Alary aura forcément les lèvres séchées, les joues glacées et les traits tirés. Mais il aura maîtrisé l’enfer du Haut-Jura". Même si le fondeur nuance : "Non l’enfer, c’était en 2000 quand il y avait eu de la pluie. Là c’était une grande galère".
Au moins, ce dimanche, le soleil est au rendez-vous. Et malgré le froid, espérons que le plaisir y soit aussi.