L'industrie nucléaire doit "continuer à produire" assure le candidat du PS à la présidentielle.
"Je ne suis pas pour la sortie du nucléaire", a réaffirmé le député de Corrèze. François Hollande, qui était sur BFMTV-RMC lundi 28 novembre 2011. Il a précisé "Nous avons des centrales, nous avons là une industrie, elle doit continuer à produire".
Le nucléaire, qui représente plus de 10 000 emplois dans la région Bourgogne, s'est imposé comme un des thèmes majeurs de la campagne pour les présidentielles. Gauche et droite s'interpellent sur ce sujet devenu encore plus polémique depuis la catastrophe de Fukushima.
François Hollande s'est exprimé à nouveau sur ce sujet. Veut-il "brader" l'industrie française", comme l'en accuse le chef de l'Etat? "Je laisse ça du côté de la polémique de Nicolas Sarkozy", a répondu M. Hollande. "De toute manière, il y aura des centrales qui auront atteint leur limite d'âge", a-t-il dit alors que 24 fermetures de centrales sont prévues dans l'accord signé entre son parti et Europe Ecologie-Les Verts.
"Je suis pour le nucléaire de nouvelle génération", a-t-il relevé en citant l'EPR de Flamanville, dont le chantier sera "poursuivi, même s'il n'a pas forcément été bien conçu". "Mais il n'y aura pas d'autres centrales nucléaires qui seront installées durant le prochain quinquennat", a-t-il promis.
Le candidat a été la cible de nombreuses attaques, de la part notamment de l'UMP mais aussi du président Sarkozy, sur le volet nucléaire de l'accord PS-EELV qui prévoit d'abaisser de 75 à 50% la part de l'électricité d'origine nucléaire dans le mix énergétique français à l'horizon 2025.
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"Il faut éviter une trop forte dépendance au nucléaire, mais le nucléaire zéro, c'est non", a déclaré le député-maire PS de Chalon-sur-Saône. Christophe Sirugue était l'invité de La voix est libre, l'émission politique de France 3 Bourgogne, samedi 26 novembre 2011. Il s'est exprimé notamment sur le nucléaire, qui occupe une place importante dans l'économie régionale. |
