Le secrétaire général de l'UMP a salué la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy mercredi 15 février 2012
"Ca va être dur. Il y a eu des erreurs. Les gens sont déçus. On espère dans cette campagne retrouver notre Sarko de 2007. Parce que Hollande, non..."
Environ 800 militants UMP de l'Yonne ont vécu en direct, sur écran géant, la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy dans la salle des fêtes de la mairie. Certains ont dû rester debout.
"Nous venons d'entendre à l'instant un Nicolas Sarkozy engagé, concentré, grave et qui nous dit aux uns comme aux autres son amour de la France, sa passion d'être Français", a dit Jean-François Copé à la tribune, juste après l'intervention du chef de l'Etat.
"Il l'a dit très clairement aux uns commes aux autres : nous avons maintenant besoin de chacun d'entre vous pour nous engager dans cette campagne présidentielle au service de la France, pour réélire Nicolas Sarkozy et pour ensemble construire la France de demain", a souligné Jean-François Copé alors que les jeunes militants scandaient "Sarkozy président". "Je vous demande de tout donner pour l'emporter", a-t-il lancé.
Un secret de Polichinelle
A 67 jours du premier tour de scrutin, Nicolas Sarkozy fait son entrée dans la course à l'Elysée. Depuis des semaines, sa décision de se représenter était un secret de Polichinelle. Pressé par un entourage inquiet de la large avance prise par François Hollande dans les sondages, le chef de l'Etat a été contraint de bouleverser ses plans. Il a dû abandonner la posture de "président courage" face à la crise qu'il comptait prolonger jusqu'en mars.
Avant même l'annonce de ce soir, toute l'UMP s'est réjouie de l'entrée en lice du président. Ses partisans espèrent que cela va créer un électrochoc dans l'électorat qui continue d'accorder très largement sa préférence au candidat socialiste François Hollande.