Tour des trucs et astuces dénichés par les journalistes sur cette maladie souvent mal prise en charge.
Journée mondiale de l'asthme : et au boulot ?
L'asthme professionnel touche aujourd'hui environ 10 % des asthmatiques en France. Coiffeur, boulanger, peintre sont touchés, tout comme les professionnels de santé.
La journée mondiale de l'asthme se concentre cette année sur une chose : l'information autour de cette maladie souvent mal diagnostiquée et mal contrôlée, responsable d'un millier de mort par an en France. Et l'information, le web sait s'en emparer. Petit tour des trucs à savoir sur l'asthme.
Le sport, c'est bon pour la santé
L'asthme cumule les idées reçues, et particulièrement celle qui consiste à empêcher les asthmatiques de faire du sport. Et pourtant, LePoint.fr nous apprend que de récentes études préconisent la pratique d'un sport : "le fait de pratiquer régulièrement un sport - mais aussi de surveiller son alimentation, de gérer son stress, de bien dormir et de participer à des séances d'éducation thérapeutique - peut améliorer l'état de santé et la qualité de vie".
Toi aussi, devient champion !
Une journaliste londonnienne a même enquêté et conclu que les sportifs de haut-niveau asthmatiques faisaient parfois de meilleurs résultats que les sportifs non-atteints. C'est le site destination-santé.com qui nous en parle : "A partir de cette année, les compétiteurs asthmatiques n’auront plus besoin de fournir un certificat médical les autorisant à utiliser leurs inhalateurs", explique-t-elle. Partant de cette nouveauté, la journaliste reprend une étude de 2011 réalisée par les Pr Don McKenzie (Vancouver au Canada) et Ken Fitch (Crawley en Australie), publiée dans le Clinical Journal of Sports Medicine. Celle-ci révélait que "de nombreux athlètes asthmatiques avaient réalisé de meilleures performances que leurs adversaires en bonne santé, à chaque édition des JO, depuis 2000" !"
A bas, le tabac !
Bon, bien sûr, et ceci n'est pas une idée reçue, il faut impérativement éviter d'exposer les enfants asthmatiques à la fumée de cigarette. Futura-sciences.com nous rappelle cette évidence, et l'agrémente de ce chiffre alarmant : "Aux États-Unis, ils seraient même 53 % [à être exposés à un air vicié, ndlr]d’après l’annonce de Lara Akimbami, médecin dans les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) aux États-Unis. Et pour ces jeunes asthmatiques, la vie est plus compliquée car leur santé est mise à mal par l’exposition au tabac".
Le vaccin, c'est pour bientôt ?
A savoir aussi, que l'asthme n'est pas une maladie de laquelle on guérit. Par définition, les crises sont dues à une mauvaise réaction du sytème immunitaire, qui face à un allergène, comme les pollens, ne produit pas les bons anticorps. Mais Paris-Match, via une interview du Docteur Bruno Pitard, directeur de l’équipe Innovation en biothérapie à l’Institut du thorax à Nantes, nous explique que le corps peut-être rééduqué : "nos travaux ont cherché à rééduquer [les défenses immunitaires, ndlr] en ne leur faisant plus reproduire des anticorps de type E mais de type G. Pour cela, nous avons prélevé l’ADN d’un allergène majeur (l’acarien) et l’avons introduit dans un vecteur [...] pour l’injecter dans un muscle. Une méthode d’injection couramment utilisée pour de nombreux vaccins. Cette séquence d’ADN transportée va orienter le système immunitaire qui produira alors les bons anticorps G".
Les bons traitements
Mais en attendant, il ne suffit pas, bien sûr, de bien manger et de faire du sport pour se soigner. Des traitements peuvent être nécéssaires. Le site Commentçamarche.net propose un tour d'horizon de ces traitements, un article publié sous la direction du docteur Pierrick Horde. Un article qui ne remplace pas une consultation chez le médecin au moindre doute.