L'eurodéputée originaire de Saône-et-Loire poursuit son combat pour obtenir un siège aux législatives.
Le Conseil national de l'UMP se réunit samedi 28 janvier 2012 à Paris. Il doit valider les investitures pour les législatives de juin prochain. Le cas de Rachida Dati n'est toujours pas résolu.
Les élections législatives approchent à grands pas : elles auront lieu les dimanches 10 et 17 juin. Le parlement du parti présidentiel doit donc valider les investitures UMP décidées en régions. Tout n'est pas réglé dans les 577 circonscriptions, mais sur "à peu près 500", selon M. Copé. Les autres sont pour l'heure "réservées", soit dans le cadre de négociations avec des partis alliés (Nouveau Centre, Parti radical...) soit en raison de difficultés locales.
C'est le cas notamment pour la 2e circonscription de Paris, avec l'affrontement entre François Fillon et son ex-garde des Sceaux, Rachida Dati. Le Premier ministre, qui a décidé de tourner la page de la Sarthe, a obtenu gain de cause. Mais Rachida Dati, proche de M. Copé, n'a pas dit son dernier mot pour une investiture aux abords de sa mairie du VIIe arrondissement. "Il y aura une solution pour Dati mais ça se jouera directement à l'Elysée, avec Sarkozy", prédit un cadre UMP.
"C'est de l'intox complète"
L'hypothèse d'un départ de Jean-François Lamour pour faire place à Rachida Dati aurait été évoquée dans le cadre d'un réaménagement des candidatures législatives UMP à Paris. Selon certaines sources, le député UMP du XVe arrondissement de Paris pourrait quitter la capitale pour se présenter à Lyon.
"Tout ceci est faux, c'est de l'intox complète. Nous n'avons jamais été approchés par quiconque pour cette opération dont j'imagine qu'elle vient de Rachida Dati. Nous ne sommes pas les adeptes du tourisme électoral", a déclaré à l'AFP Philippe Goujon, patron de la fédération UMP de Paris, député sortant de la 12e circonscription.