Le Kirsch de Fougerolles a reçu son AOC il y a un an. 365 jours pendant lesquels sa notoriété a décollé !
AOC Kirsch de Fougerolles : un an après
Il y a un an, le Kirsh de Fougerolles en Haute-Saône obtenait après 41 ans et 4 tentatives de classification, le célèbre label Apellation d'Origine Controlée. Une rareté, 4ème liqueur à être ainsi labellisée après le Cognac, l'Armagnac et le Calvados.
41 ans d'attente, 4 tentatives de classification en appellation d'origine contrôlée... Le chemin a été long pour le Kirsch de Fougerolles, en Haute-Saône. Mais il y a un an, le produit a fini par obtenir le précieux sésame.
Et en un an, le moins que l'on puisse dire, c'est que la précieuse liqueur haut-saônoise a gagné en notoriété. Peut-être pas autant, encore, que ses cousins labellisés Cognac, Armagnac et Calvados, mais presque. Avec des affiches en 4 par 3 le long de la nationale 57, forcément, les touristes s'arrêtent un peu plus pour goûter et acheter le fameux produit régional.
L'AOC est donc une grande satisfaction pour les 100 producteurs de cerises et les 25 distillateurs du secteur. D'ailleurs, à la distillerie Emile Coulin, au coeur de Fougerolles, qui produit la modique somme de 4000 litres par an, on voit la différence : depuis un an, le kirsch représente 30% des ventes de la distillerie, une vente directe, sur place, alors qu'avant c'était plutôt les pâtissiers qui achetaient la liqueur.
Malgré tout, la tendance à incorporer la liqueur de cerise aux desserts et autres pâtisseries représente tout de même une grosse partie de l'avenir du kirsch AOC. Les Japonais en raffollent, et le chocolat au Kirsch de Fougerolles devient une spécialité incontournable.
Quant au pays de Fougerolles, lui aussi s'embellit grâce à l'AOC : de nouveaux cerisiers ne cessent d'être plantés, pour la production de cerises bien sûr, mais dont les fleurs blanches feront chanter plus encore les printemps.