Le tribunal administratif de Besançon a annoncé sa décision. Il a décidé de ne pas annuler la vente.
Le village vacances de Lamoura revient à GECO
Le tribunal administratif de Besançon a annoncé sa décision. Il a décidé de ne pas annulé la vente. Les salariés sont désabusés.
La décision était attendue de pied ferme du côté des salariés. À la manoeuvre, trois des 12 communes propriétaires de la structure.
Angers, Chauny et Chalon-sur-Saône voulaient obtenir la suspension de la délibération du syndicat intercommunal qui a autorisé la vente du village vacances à une société privée nommée Géco.
Le syndicat intercommunal et Géco jugeaient irrecevable la requête des trois villes. Pour les salariés, le flou est insupportable. En effet, même si Marie-Jeanne Noël, du syndicat intercommunal, précise que la société privée versera 20 millions d'euros pour "faire entrer de plein pied le village dans le troisième millénaire", les employés se plaignent d'un manque d'informations. Ils pointent également le fait que la société repreneuse n'est pas une habituée du domaine touristique mais un simple promoteur immobilié.
Que sait-on de Géco ?
Difficile d'obtenir des informations sur ce fameux repreneur basé à Schiltigheim en Alsace. Difficile aussi de rentrer en contact avec les responsables de la société... Géco Engineering est un promoteur multicarte qui mène de nombreux projets de front. L'an passé, il a entrepris la construction d'un restaurant en Picardie. C'est aussi cette entreprise qui a bâti le complexe bowling et cinéma de la petite ville de Brumath en Alsace. Cette entreprise semble donc orienter ses activités autour d'opérations immobilières liées aux loisirs. Du côté de Lamoura, le maire Francis Laforge dénonce une nébuleuse opaque.
Le village vancances à ouvert ses portes aujourd'hui, avec la venue de "motards en colère" durant le week-end de Pentecôte.
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