Pour l'assassinat de Maxime, le verdict est tombé : 30 ans pour Fabien Gence et 25 ans pour Jérémy De Souza.
Maxime : dernier jour du procès
Le verdict du procès contre Gence et De Souza, les deux meurtriers présumés de Maxime Rigaud, tombera aujourd'hui, en fin de journée. Ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
Les jurés ont retenu la notion de préméditation : les accusés ont donc ont été condamnés pour l'assassinat de Maxime Rigaud, 22 ans. Fabien Gence a été condamné de 30 ans de réclusion criminelle assortis de 20 années de sureté.
Pour le deuxième accusé, le verdict a été à peine moins lourd : la peine de Jérémy De Souza est de 25 années de réclusion criminelle.Ni la famille, ni le parquet ne feront appel de la décision du tribunal.
Depuis lundi dernier, le procès de De Souza et Gence, s'est déroulé au tribunal de Lons-le-Saunier. Hier, la famille de Maxime Rigaud s'est exprimée à la barre. L'émotion était palpable dans le tribunal. Tout au long du procès, les avocats et la Cour découvrent les personnalités des deux accusés : Jérémy De Souza et Fabien Gence. L'un affichait des drapeaux nazis chez lui et serait limité intellectuellement. L'autre serait fasciné par les tueurs en série. Il semblerait même qu'il se réjouisse de se trouver au centre de l'attention actuellement.
En mai 2009, les deux garçons âgés respectivement de 20 et 24 ans, auraient attiré leur victime dans un appartement de Brevans. Là, ils l'auraient étranglé avec une ceinture tout en lui injectant une dose d’adrénaline avec une seringue. Maxime Rigaud, âgé de 22 ans s’effondre. Les deux complices décident alors de se débarrasser du corps. Ils le chargent dans le coffre de la voiture de la victime. En route, Fabien Gence et Jérémy De Souza s’arrêtent sur le chantier d’une maison en construction pour récupérer deux parpaings. Arrivés au bord du Doubs, ils lestent la victime, puis le précipitent dans la rivière. Des analyses révèlent que Maxime était encore vivant à ce moment-là. Un pêcheur retrouvera le corps quelques jours plus tard, un bras ligoté à la cuisse, flottant sur le Doubs à Dole.
Le réquisitoire était de 30 ans de prison assortis d'une peine de 15 ans de sureté pour De Souza et la perpétuité avec 22 ans de sureté pour Gence.