L'eurodéputée originaire de Saône-et-Loire sera candidate à Paris, même sans investiture de l'UMP.
L'ancienne ministre UMP et maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, a annoncé qu'elle serait "bien sûr" candidate à Paris aux législatives de juin, même si elle n'a pas reçu l'investiture de son parti qui lui a préféré François Fillon.
Rachida Dati n'est pas décidée à suivre le conseil de la ministre Nadine Morano, qui lui avait suggéré de se présenter à Chalon-sur-Saône, la ville de Saône-et-Loire où elle a grandi.
"Je continuerai à défendre mes convictions et défendre les Parisiens", a assuré Mme Dati dimanche dimanche 5 février 2012, invitée du 20 heures de France 2.
"Chacun comprendra que si je suis élue à l'Assemblée nationale, ça participe aussi à la transformation de la vie politique française. C'est pour ça que je veux être députée de Paris là où je suis élue, dans le VIIe arrondissement", a-t-elle ajouté.
Comme on lui demandait si elle irait face à François Fillon, elle a répondu: "Et pourquoi pas ?". "J'ai été élue dans le VIIe avec l'appui de mon parti, avec l'engagement du président de la République dans la perspective des législatives, c'était ça le pari de cette droite renouvelée et moderne", a-t-elle rappelé.
Il n'y aura plus de femme à droite élue à Paris
Elle a aussi signalé que la "loi sur la parité n'est pas appliquée" dans son parti : "Demain, si les investitures sont confirmées, il n'y aura plus de femme à droite élue à Paris. Nous en avons trois aujourd'hui ça sera zéro demain, quelle régression!".
Les instances nationales ont investi le Premier ministre dans la 2e circonscription (Ve, VIe et VIIe arrondissements) que réclame depuis plusieurs mois Rachida Dati. Des rumeurs -aussitôt démenties- ont aussi évoqué sa possible arrivée dans la 12e circonscription voisine, qui couvre l'autre partie du VIIe et le XVe, détenue par le député sortant Philipe Goujon.