Le député-maire de Chalon-sur-Saône travaille à son élection dans une circonscription nouvellement créée.
La 5e circonscription de Saône-et-Loire est née d'un redécoupage : elle englobe Chalon et le Bassin minier.
Christophe Sirugue présentait ses vœux à la presse jeudi 12 janvier 2012. A cette occasion, il a abordé notamment le dossier des législatives des 10 et 17 juin prochain. "Il faudra que le député de la 5e circonscription travaille impérativement sur les deux territoires, le bassin minier et le bassin chalonnais. Il faut qu'il travaille en même temps l'identité des territoires et a leur rapprochement. Je pense qu'il y a de vraies complémentarités. Il y a des dossiers sur lesquels il faut que nous avancions ensemble et que ce soit cette complémentarité qui permette la dynamique ces deux territoires. Non pas l'un au dépens de l'autre ou l'un à la place de l'autre, mais l'un avec l'autre, c'est tout l'enjeu de cette nouvelle circonscription", a indiqué Christophe Sirugue.
"Ce travail déjà commencé", a précisé le député-maire de Chalon. Depuis quelques mois, nous travaillons avec Jean-Claude Lagrange et Didier Mathus sur des rapprochements entre la Communauté urbaine Le Creusot-Montceau et Chalon. Ces dossiers avancent. On a mis en place des outils : je pense à l'agence d'urbanisme que préside Didier Mathus, je pense aux réflexions sur les travaux concernant le parking de la gare de Montchanin portés par la communauté et le Grand Chalon. Je pense aux questions culturelles, à la discussion qu'il y aura sur l'offre sanitaire complémentaire entre ces territoires. Bref, il y a beaucoup de sujets concernés."
Il faut d'abord remporter les législatives
Interrogé à propos du non-cumul des mandats, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, Christophe Sirugue a répondu : " Pour le moment, je suis candidat à l'élection législative. Il faut donc d'abord remporter cette élection. Ensuite, il est clair que je dirai pendant la campagne électorale qu'on a besoin de conforter les positions qui sont tenues par la gauche dans ce département, sur Chalon tout particulièrement.
Le moment venu, en 2014, on s'interrogera pour savoir si je dois ou pas continuer les fonctions locales qui sont les miennes. Ce sera un débat collectif avec les militants du PS, les élus. Il y a des générations nouvelles - que ce soient des jeunes femmes ou des jeunes hommes - qui ont les compétences pour m'accompagner. Donc, je n'ai pas d'inquiétude. Ces questions viendront au moment où elles devront se poser", a-t-il conclu.