L'officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle suscite de nombreuses réactions.
Le président de la République a annoncé mercredi 15 février 2012 sa candidature à un second mandat à l'Elysée. Voici les premières réactions de quelques élus bourguignons.
François Sauvadet, président du conseil général de Côte d'Or et ministre de la Fonction publique (Nouveau Centre) : "Ce soir, nous avons vu un candidat sincère, déterminé, responsable et courageux qui a proposé à la France et aux Français un nouveau cap pour les cinq années à venir. Là où le candidat socialiste se contente d'opposer droite et gauche, Nicolas Sarkozy a fait le choix de s'adresser à l'ensemble des Français. Dans le contexte de crise que nous traversons, la priorité c'est de protéger tous nos concitoyens, et cela passe par des choix clairs et assumés. Ce soir, Nicolas Sarkozy a regardé en face chacun des défis que notre pays devra relever au cours des cinq années à venir".
Les réactions à gauche
Arnaud Montebourg, député PS, président du conseil général de Saône-et-Loire et ancien candidat à la primaire socialiste : "J'ai entendu que le candidat sortant défendait une France forte mais aujourd'hui tous les Français ont compris qu'elle était abîmée, dégradée et pour ne pas dire à terre (...) Que n'a-t-il fait pendant cinq ans? Quant aux référendums, il avait le loisir de le faire sur les retraites, sur le nucléaire, sur la TVA. Nous ne comprenons pas cette candidature (..) Nous avons un contre-projet, une alternative, un autre chemin. Nous revendiquons un changement profond. Nous allons nous mettre tous autour de la table et remettre ce pays en marche".
Christian Paul, député PS de la Nièvre : "La marche en avant ressemble à une fuite. Les Français demandent des comptes, pas des référendums". (tweet)
Najate Haïe, porte-parole de Solidarités 21e – Front de gauche :
"Il est candidat. On le savait déjà. Mais son entrée en campagne à grands coups médiatiques et avec le concours d’un des grands réseaux sociaux est plate, sans relief. La raison en est qu’il n’entend pas assumer son bilan calamiteux. Tout l’accable en effet, le chômage de masse, les pertes de pouvoir d’achat, l’explosion des déficits – budget, dette, commerce. Alors, il parle d’autre chose. Demain, prétend-il, il fera le contraire de ce qu’il a fait durant cinq ans.
Non, la seule bonne nouvelle de cette intervention est que le sortant est, enfin, candidat déclaré. Il peut donc et doit être battu ouvrant la voie au changement qu’exige la situation et qu’attendent nos concitoyens."