L'équipe d'alerte du GIGN est intervenue mercredi à deux reprises contre deux forcenés,
le premier dans l'après-midi en Gironde et le second dans la soirée en Côte d'Or, à quelque 600 km de distance.
Partir dans les 30 minutes
L'équipe de première alerte d'une vingtaine d'hommes, dont le "contrat" est de partir dans les 30 minutes, a quitté sa caserne de Satory mercredi matin pour rejoindre par la route, à 520 km de là, le village de Marcillac (Gironde) où un forcené avait tiré à plusieurs reprises sur les gendarmes locaux.
Lorsque le GIGN se déplace en opérations dans l'Hexagone, il utilise la voie routière
jusqu'à quelque 500 km, l'hélicoptère ou l'avion au delà.
Après avoir obtenu la reddition du forcené vers 16h00, les gendarmes ont repris la route dans leurs puissants véhicules pour le village de Savigny-les-Beaune (Côte d'or) à 580 km de là où un forcené de 75 ans s'était retranché chez lui.
Le GIGN a finalement donné l'assaut jeudi vers 5h00 avant de découvrir que le forcené s'était finalement suicidé. La vingtaine de gendarmes a regagné Satory dans la matinée de jeudi.
Alors que l'équipe de première alerte était engagée, l'équipe de deuxième alerte a pris la permanence à Satory et a failli partir dans le Finistère pour un autre forcené, mais qui s'est rendu avant le départ de l'équipe de deuxième alerte.
Le colonel Christian Janus, commandant du groupement de gendarmerie de la Côte d'Or est l'invité du 19/20 de France 3 Bourgogne ce jeudi 28 juin 2012