Un des frères de Tony Vairelles a été libéré

Giovan Vairelles a quitté la prison, mais Tony est toujours emprisonné.

L'un des quatre frères Vairelles mis en examen pour tentatives d'assassinats a été remis en liberté mercredi 22 février 2012 dans la soirée, a indiqué Me Liliane Glock, l'un des avocats de la famille.

L'ex-footballeur Tony Vairelles, ancien actionnaire majoritaire du club de Gueugnon en Saône-et-Loire, est toujours en détention provisoire pour tentative d'assassinat. Ses frères Jimmy et Fabrice, mis en examen pour les mêmes faits, demeurent eux aussi incarcérés.

Les quatre frères sont suspectés d'avoir blessé par armes à feu trois vigiles d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) dans la nuit du 22 au 23 octobre 2011, ce qu'ils ont toujours nié.

Selon l'accusation, Jimmy et Giovan (20 et 30 ans) ont été expulsés de la discothèque après une altercation, puis sont revenus armés avec Tony (38 ans) et Fabrice (40 ans) et auraient alors ouvert le feu sur les portiers.

"Les videurs n'accusent plus Giovan"

"Les videurs n'accusent plus Giovan d'avoir eu une arme : cet élément semble avoir été déterminant auprès du juge des libertés et de la détention", a souligné Me Glock.


Fin janvier, l'affaire avait déjà connu un rebondissement, avec la mise en examen des trois portiers pour violences avec armes. Ils sont en effet soupçonnés d'avoir utilisé des bombes lacrymogènes, ainsi qu'une matraque en acier à l'extérieur de l'établissement contre les frères Vairelles. Les quatre frères avaient jusqu'alors demandé à quatre reprises leurs remises en liberté, sans succès.

Né à Nancy, où il a commencé sa carrière, Tony Vairelles a été sélectionné huit fois en équipe de France entre 1998 et 2000 (1 but).

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité