Après plusieurs journées très chaudes, les viticulteurs ont accueilli avec joie la pluie qui est tombée ces derniers temps. Si les orages ne viennent pas tout gâcher, le millésime 2018 devrait être bon et surtout précoce.
Au fur et à mesure que la date des vendanges approche, les viticulteurs scrutent le ciel avec encore plus d’attention que d’habitude. Après la sécheresse, la vigne a besoin d’eau, mais pas trop.
Dans l’Yonne, Thierry Richoux, viticulteur à Irancy, est soulagé. Après des jours d’intense chaleur, son domaine de 23 hectares a enfin été arrosé par la pluie.
Une averse qui a duré moins de 30 minutes, mais "c'est mieux que rien, ça bénéficie un peu au feuillage, à l’état superficiel du sol", dit ce vigneron converti à l’agriculture biologique.
Dans l’idéal, "ce qu'il faudrait c’est une ou deux bonnes journées de pluie lente et continue qui profite à la plante."
Mais, malgré ces aléas climatiques, le vigneron qui exploite près de 20 hectares de pinot noir reste optimiste. "Pour l'instant, ça ne s'annonce pas trop mal. On va faire une jolie récolte", espère-t-il.
Les premiers coups de sécateurs pourraient être donnés fin août ou tout début septembre pour les vins tranquilles de Bourgogne.