Toulouse et Bordeaux sont desservies depuis mardi au départ de l'aéroport Dole-Jura. Deux vols par semaine qui viennent s'ajouter aux destinations d'été comme l'Espagne ou la Maroc. Un atout de plus pour l'aéroport qui espère devenir la grande plate-forme de la future grande région.
En février dernier, la cour des comptes épinglait la gestion des aéroports de Dole et Dijon. Parmi les principaux points évoqués, des incohérences liées à l’absence de dialogue entre les régions Bourgogne et Franche-Comté.
Les deux aéroports sont distants de seulement 50 km, faisant l’objet de soutien de la part des deux collectivités régionales.Mais selon la cour des comptes, la viabilité économique « n’est pas démontrée » . Elle dénonce la mise en œuvre de deux stratégies concurrentes, un défaut de concertation des gestionnaires et des financeurs et « des investissements mal planifiés »
Alors que l'on pensait moribond l'aéroport bourguignon, le syndicat mixte de l'aéroport Dijon-Bourgogne annonçait en mars dernier son engagement dans une procédure afin de confier l'exploitation de l'aéroport à un prestataire dans le cadre d'une délégation de service public, à partir du 1er janvier 2016.
De son côté, Dole affine ses arguments en affichant ses onze destinations et ses 115 000 passagers l'an dernier.