Un peu plus de quarante manifestants se sont retrouvés, tôt ce mardi 7 janvier à la "cabane" de Parcey, afin de s'opposer à la destruction de ce symbole local du mouvement des gilets jaunes.
Près d'une quarantaine de gilets jaunes se sont retrouvés, tôt ce matin, aux alentours de 5 heures, ce mardi 7 janvier, à la cabane de Parcey, un "campement" à proximité de Dole, dans le Jura. Tous se sont donné rendez-vous avant l'aube pour s'opposer à la destruction du site autorisée par le préfet.
Après quelques repérages, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues. La démolition de cette cabane, située sur un site du conseil départemental, était pourtant bien prévue pour ce mardi 7 janvier.
Les quelques manifestants présents étaient originaires de Parcey, Dole, Besançon, Fougerolles, Luxeuil, voire même Dijon. Des représentants des cheminots ainsi que quelques syndicalistes étaient là pour soutenir les gilets jaunes.
Ces derniers se sont voulus non-violents et pacifiques : à l'avenir, ils ne s'opposeront pas à la démolition. Mais, ils refusent de voir leur symbole abattu de force. Ils ont fait savoir qu'ils déconstruiront eux-mêmes leur cabane, si on le leur demande.
Un symbole local
La cabane de Parcey est une reconstruction après un incendie criminel survenu il y a un peu plus d'un an. En quelques mois, elle est devenue un symbole fort de ralliement pour la population locale.Des gens y viennent tous les jours afin de partager une tasse de café, sortir de l'isolement et bien sûr pour poursuivre un combat entamé il y a 14 mois. Ce mardi 7 janvier au matin, les manifestants recevaient quelques soutiens de la part des automobilistes et des routiers qui klaxonnent à leur passage.