Au lendemain du feu vert à un accord d'indemnisation des salariés de Logo par le groupe LVMH, la direction de Logo annonce qu'elle ne s'opposera pas à cette transaction. Un recours était effectivement possible
Dans son communiqué, la société LOGO rappelle "qu’elle ne s’est jamais opposée à l’indemnisation de ses anciens salariés par le groupe LVMH. Au contraire, elle a toujours œuvré pour que l’indemnisation de ceux-ci soit la plus juste possible et en dehors de toute pression. Les anciens salariés, contraints par une situation économique difficile instrumentalisée par le groupe LVMH, ont décidé d’accepter une indemnité nette (le groupe LVMH ne prend même pas à sa charge la fiscalité afférente) différente selon les salariés et souvent inférieure à 10.000 euros nets par personne. LOGO comprend et respecte le choix des salariés et ne s’opposera pas à l’autorisation de la transaction conclue entre le groupe LVMH et 167 de ses anciens salariés. »
Au départ, la direction de Logo s'opposait à cet accord, en juillet dernier, selon son avocat affirmait que le groupe LVMH "dissimule qu’il impose, en contrepartie aux salariés de renoncer à engager la responsabilité des sociétés du groupe LVMH et de leurs dirigeants devant toutes les juridictions et à LOGO d’accepter la cession de ses actifs à un prix largement insuffisant. Le groupe LVMH conditionne donc l’indemnisation des salariés à la cession à son profit des actifs de LOGO, ce qui lui permet, en réalité, de faire payer par LOGO elle-même la majeure partie de l’indemnisation des salariés.(...) Logo ne peut accepter que le groupe LVMH se serve et profite de la détresse des salariés dont il est seul à l’origine ».
Quant au représentant des salariés qui ont perdu leur emploi à la suite de l'arrêt des commandes de Tag Heuer ( marque de LVMH), il précise que l'action aux prudhommes contre la direction de Logo est toujours en cours.