Chaque année, le centre de sauvegarde de la faune sauvage Athénas ouvre ses portes sur la commune de l’Etoile, dans le Jura, pour présenter son activité. Ce dimanche, la rencontre était axée sur la biodiversité.
Trois faucons crécerelles, une buse variable, un milan noir ont été relâchés ce dimanche par le centre Athénas. Ils étaient arrivés dans le centre pour être soignés, après être tombés du nid, avoir percuté une voiture ou s’être intoxiqué.
Intervenants : Gilles Moyne, directeur du centre Athénas // Tanguy Collet, apiculteur
Reportage : Vanessa Hirson, Julien Percheron
Animaux sauvages menacés
Depuis son ouverture en 1987, le centre Athénas a recueilli et soigné plus de 18 000 animaux sauvages en provenance de 11 départements : : le Jura, le Doubs, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, la Côte d’Or, la Saône et Loire, l’Ain et le nord de la Haute Savoie, le nord du Rhône, le sud de la Haute-Marne et l’Est de la Nièvre.Chaque année, le centre Athénas ouvre ses portes au public le dernier week-end d’août, le temps de journées portes ouvertes. En 2018, ses membres ont tenu à informer sur le réchauffement climatique. Car les animaux sauvages sont directement concernés.
« La majorité des prédateurs sont des prédateurs du campagnol des champs ou du campagnol terrestre. Si le sol est dur et que la végétation est sèche, qu’il n’y a plus de système racinaire consommable par les campagnols, qui ne se reproduisent plus, c’est difficile pour les rapaces, les renards les chats forestiers, pour tous les prédateurs du campagnol », explique Gilles Moyne, directeur du centre Athénas.