"L’ostéopathie c’est d’abord pour le cheval, moi je passe après" : prendre soin des chevaux comtois après l’effort dans les vignes

Dans le Jura, les côteaux de vignes sont nombreux et souvent immenses. Les vignerons ont donc le plus souvent recours aux machines pour les entretenir. Mais sur de petites parcelles, pas trop pentues, le cheval comtois remplace aisément la technologie.

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Jean André est prestataire en traction animale. Avec sa jument Elsie, il sillonne la région pour proposer ses services aux vignerons. 
Ce matin-là, il retrouve Etienne, vigneron qui possède aussi son propre cheval. Ensemble, ils vont décavaillonner la vigne, c’est-à-dire, enlever la terre sous les pieds de vigne pour la garder propre. Une tâche qu’une machine pourrait effectuer mais pour Jean, le recours au cheval présente plusieurs avantages : "Le cheval sait ce qu’il est en train de faire, et si la charrue accroche un pied de vigne, il le sent tout de suite et s’arrête immédiatement, là où la machine aurait tout arraché."

Et d’enchaîner sur le bien-être animal. Pour lui le comtois est un cheval qui a besoin de se dépenser, qui a besoin d’exercice.  "S’il reste au pré à ne rien faire il s’ennuie, alors que dans la vigne, il est concentré, attentif, et c’est bon pour son mental."

Physiquement, la tâche est rude pour les chevaux et pour les hommes. Guider la charrue derrière le cheval n’a rien d’une partie de plaisir. Alors le soir, animaux et humains bénéficient lorsque c’est nécessaire de séance d’ostéopathie.

Lorsqu’on a beaucoup travaillé, l’ostéopathie c’est d’abord pour le cheval, moi je passe après.

Jean André, prestataire en traction animale

Aux côtés de Jean, Etienne le vigneron ne ménage pas non plus sa peine. Tout en guidant son cheval, il explique comment procéder pour respecter la plante et la planète : "On n’a pas la prétention de tout vouloir faire avec le cheval, mais c’est déjà ça ! Si sur cette parcelle on a pu économiser 4 ou 5 litres de gazole, c’est toujours ça de pollution en moins, ça va dans le bon sens."

Reportage complet à découvrir ce dimanche 26 février dans l’émission "En Terre Animale" à 10h35 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté et en avant-première dès samedi 25 au matin sur France.tv

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