L'équipe de France d'Aviron concluait cette semaine une quinzaine d'entraînement sur la base de Bellecin, sur le lac de Vouglans, dans le Jura, en préparation des Jeux olympiques.
Cela fait plusieurs décennies que l'équipe de France d'aviron vient s'entraîner sur la base de plein air de Bellecin, sur le lac de Vouglans, dans le Haut-Jura.
Les athlètes terminaient en cette fin de semaine du 22 avril leur quinzaine sur cette base. On y trouve un bassin de 2000 mètres, aux normes olympiques, spécifiquement dédié à l'entraînement. "On est au vert dans tous les sens du terme. Cela permet aussi de prendre un peu de recul, de se recentrer sur soi, avant les grandes échéances", décrit Camille Ribes, entraineure du double féminin toutes catégories de l'équipe de France d'aviron.
Dans l'eau, comme à chaque séance d'entraînement, tous les petits détails comptent. De légers prélèvements sanguins sont par exemple réalisés sur les sportifs. "Ce sont de tout petits prélèvements sanguins, juste une petite goutte, pour analyser leur taux de lactate dans le sang après un parcours de compétition, pour voir leur investissement, le bon respect des zones d'entraînement, et leur niveau de fatigue", détaille Allison Diry, physiologiste à la mission d'aide à la performance du groupe olympique. Les prélèvements sont analysés immédiatement pour adapter l'alimentation comme les temps de repos avant les prochaines séances.
Premier stage après la période hivernale
Pour l'ensemble de l'équipe de France, il s'agissait du premier stage après la période hivernale, largement consacrée au travail physique et physiologique. "On est restées très stable au niveau de la moyenne, mais c'était douloureux", réagit Emma Lunatti, membre de l'équipe de France féminine. Elle et Margaux Bailleul sont déjà qualifiées pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Un stage qui a également été marqué par des températures assez basses. "Il a fait très froid, on a eu beaucoup de vent", décrit Margaux Bailleul. "La première semaine, ça a été peu saignant. Le 0 degré avec du vent et des fois la pluie, c'était un peu usant. Là, on a de la chance, sur la fin du stage, on a du soleil", ajoute Emma Lunatti. "On prend ce qu'on a à prendre. Si elles savent ramer dans des conditions rudes, ici dans le Jura, elles sauront encore mieux ramer dans des conditions plus calmes, je leur souhaite, à Paris", explique leur entraîneure, Camille Ribes.