La Franche-Comté n'a pas été épargnée par la castatrophe nucléaire du 26 avril 1986. Département particulièrement touché, le Jura. Une association s'y bat pour informer les malades atteints de cancers de la thyroïde.
Le nuage de Tchernobyl s'est bien déversé sur la Franche-Comté. Comme sur les Vosges, la Corse ou le Mercantour.
Du 1er au 5 mai 1986, les pluies qui touchent l'Est de la France déposent au sol une radioctivité anormale.
En 1988, un taux anormal de 42.805 becquerels par m2 est mesuré à Clairvaux-les-lacs dans le Jura.
En Franche-Comté, aucune étude épidémiologique n'a été réalisée pour connaître les conséquences sanitaires sur la population.
Une seule étude a été menée en Corse, autre région très touchée. L'étude établit clairement une augmentation des cas de cancers de la thyroïde.
Chantale Garnier incarne ce combat pour la vérité. Depuis Champagnole, elle répond aux malades de la thyroïde, et les oriente. Elle est coprésidente de l’Association française des malades de la thyroïde. Cette jurassienne a développé un cancer en 1987, elle est persuadée que Tchernobyl y est pour quelque chose.