Plus de 3500 participants chausseront leurs skis ces 12 et 13 février 2022 pour la Transjurassienne. Une édition qui accueillera surtout des sportifs européens, en raison de la pandémie liée au Covid-19.
La plus longue course de ski de fond de France fait son grand retour. Après deux années d’arrêt liées au Covid puis au trop faible enneigement, la 44e édition de la Transjurassienne reste très attendue. Et même si les Jeux Olympiques de Pékin pourraient faire de l’ombre à la compétition, l’événement accueille tout de même près de 3.500 fondeurs...
La pandémie et ses conséquences
Les conditions sanitaires n’ont pas facilité l’inscription des skieurs. Les contraintes de déplacement ont poussé certains champions à renoncer. Voilà pourquoi la composition de cette Transjurassienne est plutôt européenne.
Après la France, c’est la Suisse qui est la plus représentée avec près de 100 participants. Il faut remarquer que Solène Faivre était victorieuse aux Belles-Combes. Parmi les nations européennes, les skieurs d’Allemagne et du Luxembourg sont aussi très présents, suivis de l’Italie et la Belgique. À noter la présence de la Norvégienne Vilde Rieker.
Des exceptions
Une Transju’ purement européenne ? C’est sans compter sur les fondeurs d’Amérique du Nord. Près de vingt États-uniens seront sur le départ samedi et dimanche. Une dizaine de Canadiens disputeront également les courses ce week-end.
La Nouvelle-Zélande sera aussi représentée avec notamment Silas Cullen à la Transjurassienne dimanche. Le Japonais Yasuo Kitano, seul représentant de son pays, concourra également sur l’épreuve reine.
Des fins de courses attendues
Samedi, les spectateurs pourront assister à un affrontement en classique entre le vainqueur des éditions 2018 et 2019, Antoine Auger, et Thomas Joly qui avait décroché la deuxième place en 2019. Pour la course féminine, la Suissesse Solène Faivre verra son titre remis en jeu face à sa dauphine, la tricolore Laurie Flochon Joly mais aussi ses deux compatriotes Maiwenn Jomier et Hanna Fine.