Les demi-finales de la Leaders Cup opposaient Strasbourg à Monaco et Villeurbanne à Chalon-sur-Saône, samedi 20 février 2016 à Marne-la-Vallée. Les Chalonnais, qui se sont imposés, affrontent Monaco en finale dimanche à 17 heures.
La Leaders Cup, qui oppose les huit meilleurs clubs de la phase aller du Championnat de France, s'offre une finale inédite.
L’Elan Chalon s’est qualifié pour la finale en battant largement Villeurbanne 91 à 70. De leur côté, les Monégasques, qui participent pour la première fois à cette compétition, ont créé la surprise en éliminant le tenant du titre, Strasbourg, 82 à 65.
Difficile de dégager un favori entre les deux finalistes, tous les deux portés par une vague d'euphorie, même si Chalon a l'avantage psychologique d'avoir largement battu Monaco au début du mois en ProA (101-81).
"Ce sont clairement les deux meilleures équipes de ce tournoi, celles qui ont montré le plus d'enthousiasme. C'est entièrement mérité", a commenté l'entraîneur de Strasbourg et de l'équipe de France Vincent Collet.
Les supporters de l'@ELANCHALON arrivent à la #LeadersCup très confiants. pic.twitter.com/bVPCRK6kJG
— BeBasket (@Be_BasketFr) 20 Février 2016
Un Elan Chalon euphorique
Chalon est arrivé à la Leaders Cup en pleine confiance après avoir gagné ses trois derniers matches de ProA et en dépassant la barre des 100 points.
Les Chalonnais ont fait exploser l'Asvel avec leur basket pétulant. "La balle qui navigue, le joueur qui cherche toujours son partenaire qui est chaud, c'est le basket qui me plaît", a dit l'entraîneur Jean-Denys Choulet.
L'équipe bourguignonne, qui était en avance de huit points à la pause, s'est littéralement envolée au retour des vestiaires grâce à la qualité de son banc.
"Quand on marque 91 points et que le meilleur scoreur n'est qu'à 16 (l'Américain John Roberson), c'est que toute l'équipe a été bonne", a souligné le jeune pivot Mathias Lessort. Ce grand espoir du basket français, âgé de 20 ans, a pris le relais de l'Américain Devin Booker, en faisant au moins aussi bien que son modèle : 10 points et 14 rebonds, soit une performance presque du même tonneau que celle du début du mois contre Dijon (28 points, 15 rebonds, 42 d'évaluation). Un coup de tonnerre réussi alors dès sa première titularisation !
Chalon, une équipe de fous furieux
Cette "équipe de fous furieux", comme la qualifie Jean-Denys Choulet, semble capable de tout. "C'est facile avec eux, on met des choses en place et ça marche", ajoute l'entraîneur de l’équipe de Chalon-sur-Saône. "Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui jouent à ce niveau en ce moment. Je me doutais que ça allait être dur", a reconnu l'entraîneur de Villeurbanne JD Jackson.