La profession de vétérinaire va bientôt pouvoir se doter d'une version low-cost, permise par la loi Macron. C'est en Bourgogne que ce système est lancé. L'objectif est de réduire les coûts des soins de base destinés aux animaux de compagnie.
Après l’hôtellerie, les compagnies aériennes ou encore les banques, c’est maintenant aux cabinets de vétérinaires de faire leur entrée sur le marché du low-cost. Et la Bourgogne est la première région de France à se lancer dans ce système.
Dans le milieu du low-cost, le principe est toujours le même : proposer une offre de services de qualité mais réduite. Les vétérinaires low-cost de Bourgogne ne pourront ainsi procéder qu’à des consultations générales et des vaccinations. Impossible pour ces professionnels d’effectuer examens complémentaires, hospitalisations ou encore chirurgies.
En réduisant les soins à l’essentiel, le système doit permettre aux propriétaires de d’animaux domestiques d’économiser jusqu’à 40% du coût d’une consultation dans un cabinet classique.
Dans son dossier de présentation, le réseau Véto Access qui propose des offres low-cost, précise que si "l’état de l’animal nécessite des examens ou actes complémentaires, [les propriétaires seront] orienté[s] vers une clinique vétérinaire référente". Les premiers cabinets du réseau sont installés à Troyes, Chagny et Meursault mais tous sont rattachés à un cabinet vétérinaire classique.
Si les professionnels du secteur ne voient pas tous d'un bon oeil l'arrivée du low-cost dans leur profession, Jean-François Stein, directeur et fondateur du réseau "Véto Access" se défend de vouloir précariser la profession. "Tout le monde aujourd'hui des formules limitées mais qui permettent l'accès à ces prestations", souligne-t-il.
Reportage de Sylvain Bouillot et Damien Rabeisen