Le dernier TGV jaune de La Poste a circulé vendredi 26 juin 2015. L'entreprise a décidé de mettre fin à ce mode d'acheminement du courrier circulant la nuit entre Paris, Mâcon et Cavaillon.
Pourquoi les TGV postaux entre Paris, Mâcon et Cavaillon ont-ils été supprimés?
Le dernier TGV postal a circulé vendredi 26 juin 2015. Cette décision avait été annoncée il y a un an par La Poste. Les cinq rames jaunes de TGV postaux circulant la nuit entre Paris, Mâcon et Cavaillon n'étaient "plus rentables" selon la direction.Elles circulaient "à moitié vides" en raison notamment de la baisse des volumes de courrier échangés. Seul 5% du courrier transitait par le train, contre 92% par camion et 3% par avion.
Cette nuit, une page du chemin de fer se tourne avec la dernière circulation des TGV de #LaPoste entre Mâcon, Cavaillon et Paris. :-( #SNCF
— Sylvain, cheminot (@amv_ac) 26 Juin 2015
Quel est le nouveau système de transport postal ?
Il y a un an, le groupe disait vouloir mettre progressivement en place un système de transport combinant la route et le fret ferroviaire, avec un investissement de 100 millions d'euros en trois ans.Son objectif était d'atteindre fin 2015 le transport de "20 caisses mobiles par jour" et d'obtenir dès 2017, un volume de courrier et de fret embarqué sur le rail en hausse de 30% par rapport aux capacités des TGV.
Aujourd'hui, selon La Poste, ce plan de développement se déroule conformément à ce qui était prévu, et tous les postiers qui travaillaient en lien avec les TGV ont retrouvé un poste.
@amv_ac et apres? Plus de tgv de la poste? Remplacés par des camions?
— cpolitic (@blogcpolitic) 26 Juin 2015
Pourquoi le syndicat SUD-PTT n’est pas d’accord ?
Pour les férus de trains, La Poste a précisé étudier trois solutions pour conserver le "nez" du dernier TGV : le musée du train, le musée de La Poste boulevard de Vaugirard à Paris ou encore le futur siège du groupe à Issy-les Moulineaux.Pour sa part, le syndicat de postiers SUD-PTT déplore la fin d'une époque remontant à 1984. Le syndicat y voit des conséquences néfastes pour l'environnement, si une partie du courrier devait être acheminée par avion.