Le 101ème congrès des maires de France s'est ouvert à Paris sur fond de mécontentement des élus. Certains d'entre eux, dont le maire de Brognon Ludovic Rochette, ont décidé de ne pas se rendre à l'Elysée.
• Seul Edouard Philippe viendra au congrès des maires
Le congrès des maires de France s'est ouvert mardi 20 novembre 2018 à Paris, avec des élus déterminés à se faire entendre. "Il y a des tensions, beaucoup d'interrogations et un peu d'impatience", résume le président de l'Association des maires de France (AMF) François Baroin (LR).Après une quasi-rupture fin septembre à Marseille lors du Congrès des régions, les motifs d'incompréhension ne manquent pas entre les élus locaux et l'exécutif.
Parmi les sujets sur lesquels les maires attendent des réponses : les modalités de compensation de la taxe d'habitation, la question des dotations, les emplois aidés, la relance du logement, les contrats financiers avec l'Etat, ou encore la révision constitutionnelle.
Grand rendez-vous des maires et des communes, le congrès de l'AMF réunit habituellement 10.000 à 15.000 personnes sur trois jours à la Porte de Versailles. Plusieurs ministres, Jean-Michel Blanquer (Éducation), Julien Denormandie (Ville), ou Mounir Mahjoubi (Numérique), ont été invités à débattre sur leur thématiques.
Emmanuel Macron ne viendra pas cette année devant le congrès, mais s'exprimera mercredi soir devant plusieurs centaines d'élus invités à l'Élysée. Le Premier ministre Édouard Philippe doit prononcer jeudi 22, le discours de clôture.
Le maire LR de Brognon, Ludovic Rochette, a participé à la table ronde inaugurale du congrès.
• Le mécontentement des élus
Mais l'absence du président au congrès ne passe toujours pas. Pour le faire savoir, certains maires invités à l'Elysée ont décidé de ne pas s'y rendre. C'est le cas de Ludovic Rochette, maire LR de Brognon. Lou Kisiela et Christophe Gaillard l'ont rencontré.
Les élus, directement confrontés aux difficultés de leurs administrés, disent ne pas être entendus de l'éxécutif.
Beaucoup s'avouent vaincus : quelques jours avant l'ouverture du congrès de l'AMF, une étude révélait que près d'un maire sur deux ne veut pas se représenter.