Le service des soins de suite et de réadaptation de l’hôpital de Marcigny (Saône-et-Loire) va fermer, l’annonce a été faite le 26 avril dernier par l’Agence régionale de santé (ARS). Elle a été reçue comme un choc.
Un plan de réhabilitation de 4 millions d’euros avait été validé en 2016. Mais ce service va bien fermer ses portes, à l’hôpital de Marcigny, en Saône-et-Loire.
Pour René Hautier, dentiste à la retraite et conseiller municipal de la commune, ce n’est pas normal. Il entend bien mener la fronde. "C'est un hôpital qui est très important. Il y a un impact sur une population de 25-30 kilomètres à la ronde autour de Marcigny. Il concerne la Saône-et-Loire, mais aussi le département de la Loire et de l’Allier", lance-t-il.
Les 25 lits seront répartis
Le service compte 35 salariés. Les 25 lits seront répartis entre les hôpitaux de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) et de Charolles (Saône-et-Loire).
Le maire de Marcigny, lui, ressent cette fermeture comme un coup de poignard. "On a des engagements de l’ARS, des lettres de 2014 qui nous disent que le projet a été vu, qu’il est viable avec une possibilité d'investissement à 4 millions. On avait différentes informations qui mettaient vraiment confiance. Et là, sans préparation, on nous annonce ça d'une manière brutale", déplore-t-il.
Un rassemblement contre cette fermeture est prévu le 26 mai 2018.
Un reportage de Michel GILLOT, Anthony BORLOT et Laurence CROTET-BEUDET avec
René Hautier, conseiller municipal de Marcigny
Louis Poncet, maire (DVG) de Marcigny