C'est le printemps ! Les abeilles en profitent parfois pour coloniser jardins, volets ou cheminées. Il ne sert à rien de s'affoler, ni d'appeler les pompiers. Ils n'interviennent plus pour retirer les essaims. Mais des apiculteurs répondront présents.
Oubliez les pompiers...
Un essaim d'abeilles se développe dans son jardin ou dans sa maison et, spontanément, on décroche son téléphone pour composer le 18. En Saône-et-Loire, le Codis a reçu 600 appels de ce genre l'an dernier. Mais c'est un mauvais réflexe !Les pompiers ne se rendent plus au domicile des particuliers pour retirer les butineuses ou s'ils le font, ce n'est qu'en ultime recours quand elles se sont nichées dans des endroits complexes à atteindre et moyennant finances. Cela fait des années que cela n'entre plus dans leurs missions prioritaires.
Leurs intervention se limitent plutôt aux lieux publics, type écoles, pour écarter tout danger lié à la présence d'un essaim à proximité d'enfants. Cette opération est alors facturée à la commune.
En cas de découverte de nid d'abeilles ou frelons, les pompiers ne sont pas forcément le premier réflexe à avoir. Ainsi depuis la semaine dernière, les services du 18 sont très fréquemment appelés pour venir déloger les intrus. Mais cela ne fait plus partie de leur mission dans les parties privatives. Ainsi ils demandent aux personnes de contacter des apiculteurs et ils n'interviennent qu'en tout dernier recours. En Saône et Loire cette prestation est payante depuis 2001. Explications de Damien Boutillet, Romy Ho-a-Chuck et Pascal Rondi avec Roberte Cuzet, le commandant Didier Pelisse du service Départemental d'Incendie et de Secours de Saône-et-Loire ainsi que le sapeur Romaric D'Ascenzo et l’adjudant-chef Alain Jehl du centre de secours de Charnay les Mâcon
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©France 3 Bourgogne
... faites appel à un apiculteur !
Mais pas de panique ! D'autres personnes peuvent vous soulager de ce voisinage décontenançant. Ainsi, l'association Abeille Gudule recense les apiculteurs amateurs qui peuvent venir cueillir un essaim gratuitement dans la mesure du possible. En Bourgogne, une centaine d'entre eux sont listés. Ces passionnés repeuplent ainsi leurs ruches.Dans un contexte de mortalité des abeilles, il est évidemment interdit d'attaquer les essaims à coups d'insecticides. Cela n'aurait comme effet que d'affoler le nid, de vous mettre en danger et de vous placer dans l'illégalité. Les abeilles sont, en effet, protégées par la loi.
Pour les guêpes et les frelons, il faut s'adresser à des entreprises spécialisées en désinsectisation.