Nevers : A 20 ans, cet étudiant lance sa marque de vêtements dans le garage de ses parents

Théo est étudiant en 3ème année de licence psychologie à l’Université de Bourgogne à Dijon (Côte-d'Or). En parallèle de ses cours à distance, il a profité du temps libre passé pendant le confinement chez ses parents à Nevers (Nièvre) pour lancer sur internet sa propre marque de vêtements. 

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Originaire de Nevers, Théo est étudiant en 3ème année de licence en psychologie à Dijon. Mais conséquence de la situation sanitaire, ses cours se font à distance. Pour cette raison, en janvier dernier, il fait le choix de rentrer se confiner chez ses parents à Nevers. 

Pour mettre à profit le temps libre entre deux cours, Théo a décidé d’aller au bout d'un de ses projets : lancer sa marque de vêtements. "Comme je n'ai plus les trajets en tram et en bus, j’ai maintenant beaucoup de temps libre. J’ai décidé de me lancer car cela m’intéressait d’essayer un nouveau truc" explique le jeune entrepreneur. "Le matin, je me lève tôt pour bosser mes cours et l’après-midi je travaille sur mon projet."

"Larme", c’est la marque de vêtements qu'a lancée le jeune Nivernais, passionné depuis longtemps par le monde de la mode. Quand on lui demande pourquoi ce nom ? Il répond qu’"il n’y a pas de raison particulière". Ce projet, Théo y travaille depuis le mois de janvier. 

"J’ai pas mal de travail. Cela marche plutôt bien alors que la promotion se fait pour le moment seulement avec le bouche-à-oreille."

Théo, étudiant en psychologie.

Plusieurs centaines d'euros d'investissement 

Pour monter son projet, Théo a dû investir plusieurs centaines d'euros dans le matériel, notamment la presse et les cadres pour imprimer le design sur le textile. "Mais le plus cher, c’est le textile. Il faut acheter à un fournisseur en gros."

Théo a passé commandes de différents modèles de vêtements auprès de plusieurs fournisseurs. "Je les ai reçus une première fois pour les porter et tester le toucher. Je me voyais mal proposer un produit que j’aurais dû mal à porter. Et puis, dès qu’il y en avait un qui me convenait, je le sélectionnais."

Il a ensuite aménagé son espace de travail dans le local du sous-sol de ses parents où il réalise la couture des étiquettes à la main et l’impression du textile lui-même. Aujourd'hui, il dispose d'une centraine de pièces en stock et compte se réapprovisionner en fonction de la demande. 

Sa première collection comprend pour le moment trois modèles de sweat-shirts, vendus 40 euros l'unité et de quatre T-shirts, vendus entre 20 et 25 euros. Pour la confection des dessins, Théo a fait appel à un graphiste en ligne sur le site 5euros.com. "J’ai contacté un graphiste dont le travail me plaisait bien. Je lui ai donné des idées sur ce que je souhaitais puis il a réalisé les dessins", explique l'étudiant. "Sur ce site, les personnes proposent leurs services pour au minimum 5 euros. Cela évite de payer un graphiste 200 ou 300 euros."

Une centaine de commandes 

Il y a une semaine, il a commencé à communiquer sur les réseaux sociaux sur ses produits, essentiellement des t-shirts et des sweat-shirts. Et le succès est déjà au rendez-vous. En une semaine, Théo en a déjà vendu près d'une quarantaine. Au total, une centaine de vêtements de sa marque sont déjà commandés. "J’ai déjà pas mal de travailCela marche plutôt bien alors que la promotion se fait pour le moment seulement dans un cercle restreint" reconnaît Théo. "La moité des ventes proviennent de la famille et des amis. Et le reste, c’est du bouche-à-oreille avec les réseaux sociaux."

Mais un site internet est en cours de création. Il devrait être prêt pour un lancement prévu le 1er mai. En attendant, il est possible de découvrir ses créations sur le compte instagram de sa marque, larme.shop

Un projet de ventes en boutique éphémère

Théo espère qu’à terme, son activité ne soit pas limitée au commerce en ligne. Il envisage même de vendre à terme ses produits dans une boutique éphémère. "C'est un objectif à atteindre.

De quoi monter son entreprise et abandonner ses études de psychologie ? "Je n’y ai pas du tout réfléchi à cette question car la psychologie est un domaine qui m’intéresse fortement. Je n’en ai pour l’instant aucune idée. »

Si son projet continue à marcher, il reconnait que "cela pourrait devenir une activité à long terme". Le jeune Nivernais en tout cas ne compte pas s'arrêter là. Théo pense déjà à créer de nouvelles collections même si accessoirement, il doit d'abord réviser ses partiels prévus la semaine prochaine. 

 

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