Un exercice de sécurité civile a lieu ce vendredi dans la Nièvre, pour les communes en aval du barrage de Pannecière. La préfecture teste le système d'alerte destiné à protéger les populations en cas de rupture de l'ouvrage.
Comment réagir en cas de rupture du barrage de Pannecière ? C'est la question au coeur de l'exercice de sécurité civile organisé ce vendredi par la préfecture de la Nièvre.
Début d'un exercice de sécurité civile simulant une rupture du barrage de #Pannecière. Passage en vigilance renforcée au titre du #PPI. Activation du COD en préfecture. #Nievre #Morvan pic.twitter.com/282bp4gLRI
— Préfète de la Nièvre (@Prefet58) October 11, 2019
Un dispositif d'alerte et d'évacuation existe : le Plan particulier d'intervention (PPI). Son objectif : protéger la population en cas de vague de submersion. Car si le barrage devait rompre, en raison d'une crue, d'un séisme ou d'un effondrement de terrain, la vague engendrée pourrait toucher deux départements (la Nièvre mais aussi l'Yonne) et 74 commune en aval de l'ouvrage.
Pendant l'exercice, les sirènes seront activées, avec des alertes différentes de celles émises lors des tests mensuels, mais sans évacuation de la population.
Trois zones sont prévues par le PPI en fonction de la distance avec le barrage :
- la zone de proximité immédiate (dite du quart d’heure) où l’exploitant déclenchera à la fois l’automate d’appel pour les personnes qui se sont inscrites sur la liste de diffusion et les sirènes installées sur site
- la zone d’inondation spécifique renforcée (dite des 2 heures)
- la zone d’inondation spécifique
Exercice de sécurité civile vendredi 11 octobre relatif au Plan particulier d'intervention du barrage de #Pannecière. En savoir + >> https://t.co/LK2aGvfMd8 pic.twitter.com/pa8N7ooh99
— Préfète de la Nièvre (@Prefet58) October 4, 2019
Un scénario précis est établi pour l'exercice. Il a été défini en concertation avec l’exploitant du barrage de Pannecière (l’EPTB Seine-Grands Lacs), le service départemental d’incendie et de secours de la Nièvre, les sous-préfets des arrondissements de Château-Chinon et de Clamecy, les maires concernés, les radios locales associées (Flotteurs FM et Fréquence Morvan) et la préfecture de l’Yonne.