Victimes du gel ces deux dernières années, les vignerons de Pouilly dans la Nièvre, ont investi cet hiver dans des "tours à vent", des éoliennes qui protègent les parcelles.
Les dégâts du gel printanier
Deux nuits de froid dans le vignoble de Pouilly-sur-Loire dans la Nièvre, en avril 2017. Les températures sont descendues jusqu'à -5 degrés pendant quelques heures, détruisant une grande partie des jeunes pousses. Deuxième épisode de gel en deux ans, le même phénomène s'étant produit en 2016. A chaque fois, une récolte moindre en quantité et des pertes conséquentes pour les vignerons.Chacun s'organise pour faire face. Mais ça ne suffit pas. Les professionnels ont donc investi cet hiver dans un dispositif collectif, une cinquantaine de tours à vent, les unes fixes, les autres mobiles.
Brasser l'air
Le principe consiste à créer du vent les nuits à risque, pour sécher les parcelles et éviter les nappes de froid au sol. Certaines de ces éoliennes fonctionnent au gaz, d'autres au fuel. Chacune couvre environ 4 hectares.Leur installation a été étudiée pour optimiser leur efficacité, mais aussi pour limiter l'investissement commun : une tour à gaz coûte en effet 10000 euros.
Reportage à Tracy-sur-Loire dans la Nièvre, avec : Alain Cailbourdin et Alain Pabiot, vignerons.
Pour éviter de nouveaux dégâts liés au gel, les vignerons ont investi dans des "tours à vent".