Ségur de la santé : Jean Castex débloque les premiers investissements lors d'un déplacement dans la Nièvre

Jean Castex est dans la Nièvre ce mardi 9 mars, accompagné par trois ministres. Lors d'un discours à Cosne-Cours-sur-Loire, le Premier ministre a détaillé son plan de relance de l'investissement dans le système de santé, une mesure promise lors du Ségur de la santé.

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Le Premier ministre s'est rendu dans la Nièvre ce mardi 9 mars pour un déplacement consacré à la mise en œuvre des mesures du Ségur de la santé. Jean Castex était accompagné par Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie.

Le chef du gouvernement a annoncé, lors d'un discours à Cosne-Cours-sur-Loire, le déblocage des premiers investissements pour les hôpitaux et les Ehpad, promis dans le cadre d'une enveloppe globale de 19 milliards d'euros négociée lors du Ségur de la Santé.

Un nouvel hôpital pour Cosne

Dans la Nièvre, cela va notamment se concrétiser par la construction d'un nouvel hôpital à Cosne-Cours-sur-Loire. Le Premier ministre s'est d'ailleurs rendu sur le site qui doit accueillir le futur établissement. "L'hôpital sera reconstruit avec ses urgences, ses services de médecine, de soins de suite et de réadaptation sur un nouveau terrain. L'Ehpad sera rénové [...] Une maison de santé pluridisciplinaire s'installera au cœur de la ville sur le site de l'ancien hôpital", a précisé Jean Castex lors de son discours.

Cet investissement était très attendu dans la commune, confrontée à la fermeture de sa clinique et au vieillissement de son hôpital actuel. 45 millions d'euros seront consacrés par l'État à ce projet. Le personnel et les syndicats attendent encore des précisions, notamment sur les services dont disposera ce nouvel hôpital. Il ne ne devrait pas voir le jour avant plusieurs années, même si Jean Castex a souhaité que le chantier débute au plus vite.

Au total, la région Bourgogne-Franche-Comté devrait pouvoir compter sur 737 millions d’euros. "472 millions d’euros pour le désendettement, 201 millions d’euros pour les projets à long terme, 63 millions pour les investissements de la vie quotidienne", comme le précise l'Agence régionale de santé dans un communiqué. "La totalité de ces crédits seront délégués à l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté, les ARS étant chargées de piloter l’ensemble de ces investissements, en collaboration avec les acteurs compétents sur les territoires."

Plan de relance européen

Le volet dédié à l'investissement est la deuxième étape des accords de Ségur signés en juillet dernier et qui avaient abouti à des revalorisations salariales pour les soignants, à hauteur de 8,5 milliards d'euros. Le gouvernement communique sur un total conséquent de 19 milliards d'euros d'investissement. Cette somme connue de longue date regroupe à la fois de la reprise de dette hospitalière (13 milliards) et des investissements pour des projets dits prioritaires (2,5 milliards), la transition numérique (2 milliards) ou les Ehpad (1,5 milliard).

Jean Castex entend donner un coup d'accélérateur, à la fois pour donner des gages à un système toujours sous forte tension en raison de l'épidémie de coronavirus, mais aussi pour saisir l'opportunité du plan de relance et ses subsides venant de l'Union européenne, qui abondent ces investissements à hauteur de 6 milliards.

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