C'est ce qu'a annoncé la ministre de la Santé Agnès Buzyn ce vendredi 15 février 2019 lors d'un déplacement à Nevers.
Il était très attendu, l'hélicoptère de l'hôpital de Nevers sera officiellement mis en place d'ici à 2020. La ministre de la santé Agnès Buzyn, venue dans la Nièvre ce vendredi accompagnée de la ministre de la cohésion des territoires Jacqueline Gourault, se félicite de cette nouvelle.
"C'était quelque chose de très attendu, a expliqué Agnès Buzyn. Ce territoire a effectivement de très grosses difficultés d'accès aux soins, des problèmes de transport […] Cet hélicoptère va être, je pense, un soulagement pour beaucoup de patients de la Nièvre. L'État s'engage à ce qu'il soit opérationnel en 2020."
Cet hélicoptère devrait faciliter la prise en charge des patients situés à plus de 30 minutes d'un plateau technique. Grâce à lui, les zones difficiles d'accès par la route pourront également être desservies.
Six hélicoptères en Bourgogne-Franche-Comté
Un gain évident pour l'hôpital mais qui n'efface pas les problématiques liées à la fermeture récentes du centre de traitement des appels au Samu à Nevers. C'est désormais à Dijon que sont traités les appels, une situation qui pose des problèmes de prise en charge selon les syndicats.Actuellement, cinq hélicoptères sont en place sur toute la région Bourgogne Franche-Comté, celui de Nevers sera donc le sixième. "La mise en place d'un héli-Smur à Nevers est rendu possible grâce à un partenariat Etat-région à hauteur de 1,5 million d'euros. Le fonctionnement nécessitera ensuite un budget de 1 million d'euros annuel", a précisé la préfecture du département.
Cette annonce satisfait au delà des frontières de la Nièvre. Dans un communiqué, le maire PS de Dijon François Rebsamen indique ainsi : "Cette décision acte donc le maintien de l'hélicoptère du CHU de Dijon, menacé de délocalisation depuis plusieurs mois. Ce choix va contribuer à améliorer l'organisation des services d'urgences et à renforcer la coopération entre les hôpitaux de la région, au bénéfice de la population".