Le manque de pluies a des conséquences sur les réserves du lac artificiel de Pannecière dans la Nièvre. En ce début du mois de février, le plan d'eau n'atteint que la moitié de sa hauteur habituelle.
Des bancs de sable, des îles, de larges berges. Ces jours-ci, le lac de Pannecière offre des paysages dignes de la fin décembre, lorsque le réservoir est proche de son volume minimum. Une différence flagrante avec un mois de février normal. 8 mètres de déficit. "Cela représente 26 millions de mètres cubes d'eau de déficit qu'on devrait avoir dans le lac", précise Jean-Romain Folliet, responsable maintenance et contrôles du barrage de Pannecière.
Une situation due aux précipitations limitées en décembre et janvier. La période à laquelle le lac commence habituellement son remplissage. Même si les pluies ont été tardives les dernières années, cette fois le retard est encore plus prononcé. Il reste au moins deux mois de remplissage, pour accumuler l'eau qui viendra alimenter l'Yonne et la Seine à l'été. D'autant que les prévisions sont plutôt rassurantes.
Les équipes de l'établissement Seine Grands Lacs espèrent bien collecter 3 à 4 millions de mètres cubes supplémentaires dans les prochains jours avec des chutes de pluie. Pas encore assez pour rattraper le retard, mais déjà un pas vers un retour à la normale.