Sénatoriales : ultime rendez-vous électoral de 2017

Dernier round électoral de l'année, les élections sénatoriales du dimanche 24 septembre constituent un premier test compliqué pour Emmanuel Macron et La
République en marche, mais ne devraient pas bouleverser les équilibres à la Haute Assemblée.

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Avec 1.996 candidats pour 171 sièges à renouveler, les sénatoriales n'ont jamais attiré autant de prétendants. Plus de candidats pour un mandat de six ans, c'est aussi plus de dispersion avec la multiplication de listes dissidentes. 

Avec un scrutin au suffrage indirect et un collège de 76.359 grands électeurs (parlementaires, élus locaux...), la prime à l'ancrage territorial des candidats est plus forte au Sénat qu'à l'Assemblée nationale, où des novices en politique sont entrés en masse après les législatives de juin. La Haute Assemblée est par ailleurs renouvelée par moitié tous les trois ans, avec 38 départements métropolitains concernés cette année - de l'Indre-et-Loire aux Pyrénées orientales et l'Ile-de-France, auxquels s'ajoutent 14 sièges pour l'outremer, six des Français de l'étranger et un vacant à pourvoir - ce qui favorise une certaine stabilité. La droite y est majoritaire depuis 2014 et aucun basculement n'est attendu cette année.

En Bourgogne, seule la Nièvre est concernée par ce scrutin. on y relève 12 candidats pour les deux sièges occupés aujourd'hui par Anne Emery-Dumas et Gaëtan Gorce. 754 grands électeurs nivernais devront élire deux sénateurs au scrutin majoritaire à deux tours. 

Avec 43% des sénateurs sortants qui ne se représentent pas, le renouvellement est assuré. La loi sur le non-cumul des mandats a notamment contraint des sortants à opter pour leur mandat local. La féminisation progresse également avec 45,5% de candidates (909) contre 42,1% en 2014. Mais seules 43 d'entre elles sont titulaires dans les 19 départements où les sénateurs sont élus au scrutin majoritaire et 64 têtes de liste dans les 26 où le vote à lieu à la proportionnelle. Pas de changement, sauf surprise, attendu en revanche à la présidence du Sénat. Gérard Larcher (LR) est à ce jour seul candidat à sa succession.



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