De son petit atelier de Nolay, en Côte-d'Or, sort une lingerie dont toutes les pièces sont uniques et pour cause : Bénédicte Roland Clarke les sculpte dans le marbre. Elle expose au salon international de la lingerie à Paris les 19, 20 et 21 janvier 2019.
Bénédicte Roland Clarke s'est lancée dans la sculpture à l'approche de la quarantaire. Elle a débuté son apprentissage artistique au Royaume-Uni, avant de revenir en France.
La confrontation des « écoles » s'avère difficile, mais elle ne renonce pas et s'essaie à différents matériaux : le fer, la cire, puis le marbre.
Pour maîtriser ce matériau froid et noble, difficile à tailler, elle utilise des outils de plus en plus fins.
La lingerie en marbre, tout un symbole
Sculpter de la lingerie dans le marbre, c'est à la fois un défi et un hommage à la féminité. Ses pièces blanches donnent une impression de légèreté et reflètent le plaisir qu'ont les femmes à choisir et à porter des sous-vêtements fins.
Bénédicte Roland Clarke vit entre Beaune et l’Italie. Elle crée dans un petit atelier à Nolay en Côte-d'Or. Quand elle ne sculpte pas, elle est guide touristique.
Le reportage de François Latour
Bénédicte Roland Clarke va exposer ses œuvres lors du salon international de la lingerie, à Paris Porte de Versailles, les 19-20-21 janvier 2019.