"On ne va pas se reconnaître à la récré" : la rentrée des classes avec port du masque obligatoire dès le CP

Comme au collège et au lycée, le masque est désormais obligatoire en école primaire à compter de ce lundi 2 novembre. La mesure ne fait pas l'unanimité auprès des parents et des enfants mais ils soulignent l'importance d'un retour en classe en plein période de confinement. 

La cloche a sonné. Ce lundi 2 novembre, 270 000 élèves bourguignons ont fait leur retour en classe. Une rentrée particulière notamment dans les écoles primaires où le port du masque devient obligatoire dès le CP

Devant l'école Marie Maignot à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or), ce protocole sanitaire renforcé instauré dès ce lundi rassure certains parents. D'autres s'avouent plus inquiets. 

"Ça va être compliqué pour les enfants le port du masque toute la journée à l'école. Ils sont déjà en train de tirer dessus pour les enlever... j'espère que ça va aller", confie une maman. "Ma fille n'avait pas envie de retourner à l'école, elle ne supporte pas le masque. Surtout avec les lunettes, ça la dérange", ajoute une autre mère de famille. 

 

Le masque, je n'aime pas trop parce que en classe ça va être gênant.

Angel, 9 ans



Du côté des écoliers, Angel ne se réjouit pas non plus du port du masque, soucieux surtout de ne pas reconnaître ses copains. "Le masque, je n'aime pas trop parce que en classe ça va être gênant. Et pendant les récréations aussi, on ne va pas savoir qui nous parle, on ne pas va se reconnaître", explique l'élève de CM1. 

Tandis que d'autres se sont très vite adaptées. "Ce n'est pas très gênant, je pense que c'est une bonne idée", sourit Jeanne, en CE1. "J'arrive à parler, à respirer avec le masque, donc je trouve ça bien parce qu'on suit les règles", raconte aussi Aurore, élève de CM2. 

Qu'ils soient à l'aise ou non avec le port du masque, les écoliers se disent contents de retrouver leurs copains, et les parents soulagés ; l'essentiel est que les enfants retournent en classe alors que le pays subit un nouveau confinement. Certains redoutaient de devoir s'improviser instituteurs comme au premier confinement, lorsque les établissements scolaires étaient fermés. 
 
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