Certains chevaux ont été selectionnés à Orchamps-Vennes lors du coucours du cheval de trait comtois. Ils tenteront leur chance au concours national de Maîche en Septembre. L'occasion pour nous de faire le point sur la filière. Au travail ou dans l'assiette, quels sont les nouveaux débouchés ?
Le concours national du cheval de trait comtois fêtera en Septembre son centenaire à Maîche. Maîche : berceau de la race du cheval comtois.
La filière, un peu dans le déclin avec des éleveurs âgés cessant leur activité et moins de naissances, voit son avenir avec optimisme depuis peu.
On conforte son utilisation pour le travail ou la promenade et d’autres débouchés s’offrent aujourd’hui aux éleveurs d’équidés et ouvrent de nouveaux marchés.
Si l’industrie de viande chevaline ne fait plus fortune auprès des consommateurs français, il n’en est pas de même au Japon.
Au pays du soleil levant, la viande chevaline est un mets des plus recherchés.
Le prix de vente du cheval comtois a depuis doublé voir triplé.
Cela a redonné confiance aux éléveurs.
Quant à l'Association Nationale du Cheval de Trait Comtois, elle milite toujours pour le développement des paturages mixtes, où les chevaux partagent le même espace que les vaches. C'est même une des clefs de la réussite pour que la race se pérénise.