Les 25 et 26 mai, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) organise un comptage national des oiseaux de jardin. Tout le monde est invité à participer. Une contribution nécessaire pour les statistiques.
Lors du dernier week-end de comptage les 27 et 28 janvier 2024, 53 738 oiseaux ont été dénombrés en Bourgogne-Franche-Comté, à partir des observations faites dans 885 jardins. La LPO compte sur les habitants pour renouveler l’expérience ces 25 et 26 mai. Qu’elle soit bleue ou charbonnière, la mésange pourra s’observer facilement, ainsi que le rouge-gorge et les pics verts ou épeiches.
Pour participer, pas besoin d’être expert. Il suffit :
- D’accorder une heure de son temps, de préférence en fin de matinée ou en début d’après-midi, les températures étant plus chaudes et les oiseaux plus actifs.
- De choisir un lieu que ce soit un jardin privé, public ou encore un balcon.
- D’observer et de noter pendant cette heure les oiseaux.
« C’est un comptage simple, avec des espèces assez communes », rassure Bernard Marchiset, président de la LPO en Bourgogne-Franche-Comté. Des fiches pour reconnaître les espèces sont également mises à disposition.
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Un comptage important pour les statistiques
Une fois les oiseaux comptés, il est nécessaire de transmettre ses données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Des statistiques importantes qui montrent l'évolution des espèces.
Et les différents comptages ont permis à l’Observatoire de réaliser un bilan 2012-2022. La tendance de présence des espèces lors des comptages de mai montre que 41% sont en déclin, telles que le Verdier d’Europe ou encore le Merle noir. 24% des espèces restent stables. Seules 2% sont en augmentation.
C’est très disparate selon les espèces. Même nous, nous sommes surpris, d’où l’importance de faire des comptages
Bernard Marchiset, président de la LPO Bourgogne-Franche-Comté
Un climat difficile pour certaines espèces
Depuis des semaines, la pluie coule à flots. Certaines espèces d’oiseaux migrateurs arrivent tardivement. « Il y a un gros souci pour les hirondelles par exemple. Les mâles arrivent en premier mais ont perdu quelques grammes, c’est l’équivalent de 50 kilos pour nous. Là, le chaud et la pluie empêchent les éclosions d’insectes. Il n’y a pas de nourriture. On s’attend à beaucoup de mortalités, malheureusement, et la reproduction ne sera pas terrible cette année », regrette Bernard Marchiset.