Après l'élu de Saône-et-Loire Rémy Rebeyrotte, la députée de la Nièvre Perrine Goulet a annoncé sa candidature à la présidence du groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale.
La députée de la première circonscription de la Nièvre, Perrine Goulet, est candidate à la présidence du groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale. Le député de Saône-et-Loire Rémy Rebeyrotte avait déjà annoncé sa candidature mercredi 12 septembre.
Dix candidats se présentent au total pour prendre la tête des députés LREM :
- Laetitia Avia (Paris)
- Gabriel Attal (Hauts-de-Seine)
- Bruno Bonnell (Rhône)
- Brigitte Bourguignon (Pas-de-Calais)
- Jean-Charles Colas-Roy (Isère)
- Perrine Goulet (Nièvre)
- Gilles Le Gendre (Paris)
- Roland Lescure (Français de l'étranger)
- Amélie de Montchalin (Essonne)
- Rémy Rebeyrotte (Saône-et-Loire)
"Beaucoup de démarches personnelles"
Vice-président et porte-parole du groupe majoritaire, l'élu de Paris Gilles Le Gendre, qui a un lien de "confiance" avec Richard Ferrand, dit se préparer à la fonction "depuis des mois" et pense être "le mieux à même" de "rassembler", danssa profession de foi que s'est procurée l'AFP. "À Richard revient le mérite d'avoir conduit notre groupe du berceau à l'adolescence" et "l'âge adulte" arrive, selon lui.
Présidente de la commission des Affaires sociales et élue du Pas-de-Calais, Brigitte Bourguignon entend "rassembler, organiser et accompagner". "Pour réussir, nous devons être une majorité d'action, de dialogue et de transparence", plaide aussi
cette ex-socialiste.
Elu des Français d'Amérique du Nord et actuel président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée, Roland Lescure prône pour le groupe majoritaire des "règles communes plus souples, plus transparentes et plus ouvertes" et "une nouvelle gouvernance paritaire, politique et responsabilisée".
Bruno Bonnell (Rhône) veut être "le candidat du renforcement des liens d'audace et d'idéal" et Jean-Charles Colas-Roy (Isère) met en avant son soutien en début de semaine à Barbara Pompili, principale challengeuse de Richard Ferrand pour le perchoir.
Parmi les candidatures, "il y a beaucoup de démarches personnelles, c'est un peu la foire à la saucisse. Le jeu est ouvert et tout est imprévisible", comme l'a montré le score de Richard Ferrand mercredi dans l'hémicycle, glissait dans la matinée un député.
Avec 254 votes en sa faveur (52,4% des exprimés), Richard Ferrand n'a pas fait le plein des voix de la majorité. Parmi les 312 députés LREM, 285 étaient présents selon le groupe, qui n'ont donc pas tous donné leur suffrage à leur ex-chef de file. Pour lui succéder, "on a dépassé le débat homme ou femme", au profit des "compétences", d'après un autre député.
Dans un courrier envoyé aux "marcheurs", Frédéric Descrozaille, Christophe Jerretie et François Jolivet réclament pour leur part le report d'une semaine de l'élection, prévue mardi, afin que puissent se présenter "des équipes", et "pas seulement des individus".