Le Bourguignon Arnaud Montebourg fait partie des candidats en lice pour la primaire de la gauche en vue de l’élection présidentielle de mai 2017. Il vient de rendre public l’organigramme de son équipe de campagne et présentera ses "voeux aux Français" en Saône-et-Loire samedi 7 janvier.
Les sympathisants de gauche vont désigner leur candidat pour l’élection présidentielle lors d’une primaire qui aura lieu les dimanches 22 et 29 janvier 2017.
D’ici là, trois débats télévisés sont prévus les jeudi 12, dimanche 15 et jeudi 19 janvier.
Arnaud Montebourg, qui est un des sept candidats sur la ligne de départ, a rendu public l’organigramme de son équipe de campagne. L’ancien député et président du conseil général de Saône-et-Loire se veut "le candidat de tous les peuples de gauche". Il a fait appel à de nombreux Bourguignons dans son équipe pour le Projet France.
-Christian Paul, le député PS de la 2e circonscription de la Nièvre et le chef de file des frondeurs, est le coordinateur général de la campagne et le président du comité politique.
-Philippe Baumel, le député PS de la 3e circonscription de Saône-et-Loire, est un des porte-parole du projet France.
-Kheira Bouziane, députée PS de la 3e circonscription de Côte-d’Or, est représentante politique déléguée aux associations.
Découvrez l'organigramme de l'équipe de campagne de #Montebourg pic.twitter.com/g8kQRKrhHE
— Le Projet France (@leprojetfrance) 2 janvier 2017
Du côté des responsables thématiques, on trouve :
-Gaëtan Gorce, sénateur PS de la Nièvre : il est en charge des relations sociales et du droit du travail
-Cécile Untermaïer, députée PS de la 4e circonscription de Saône-et-Loire, s’occupe des questions de justice.
-Céline Maglica, suppléante de Laurent Grandguillaume, le député de la 1re circonscription de Côte-d’Or, est chargée de la jeunesse.
Au chapitre "Mobilisation et opérations", on trouve également
-Philippe Baumel (Réseaux) et le sénateur de Saône-et-Loire Jérôme Durain (Mobilisation)
Pour cette primaire de la gauche, le PS espère attirer entre 1,5 et 2 millions d'électeurs.
L’enjeu est vital pour le parti socialiste qui est actuellement distancé par la droite et l'extrême droite, sans compter la menace que font peser Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.