Primaire de la droite : comment faire pour voter ?

Le second tour de la primaire de la droite et du centre (qui a pour but de choisir un candidat à l'élection présidentielle) a lieu dimanche 27 novembre 2016. Sur les 7 candidats en lice au premier tour, il n'en reste que 2. Quelles sont les modalités du scrutin ?

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C'est une première dans l'histoire de la droite. Les 20 et 27 novembre 2016, tous les Français sont invités à se rendre aux urnes pour choisir le candidat de la droite et du centre. Ils étaient 7 en lice au premier tour : Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson. Il ne reste que deux finalistes : Alain Juppé et François Fillon.

Primaire : mode d'emploi
 

C'est ce dimanche 20 novembre que se tiendra le premier tour de la primaire de la droite et du centre en vue de choisir le futur candidat à l'élection présidentielle. 7 candidats sont en lice. Quelles sont les modalités du scrutin ?


Qui peut voter ?


Le vote n'est pas réservé aux adhérents ou militants des Républicains. Il est ouvert à tous les français inscrits sur les listes électorales au 1er janvier 2015.

Les procurations sont interdites. La Haute autorité présidée par la juriste Anne Levade veillera sur le scrutin.

Les Français mineurs mais qui auront la majorité au moment de la présidentielle 2017 peuvent également voter. Mais ils devaient au préalable remplir un formulaire sur le site de la primaire, 3.199 ont fait cette démarche.

Où voter ?


10 228 bureaux de vote seront ouverts principalement là où la droite a fait ses meilleurs score en 2012 soit environ 800 urnes de plus que pour la primaire de la gauche. En Bourgogne, il y en aura 264.



Chaque électeur est rattaché à un bureau en fonction de son adresse. Mais attention, il correspond rarement à votre bureau habituel. Pour trouver le bon, il faut aller sur le site primaire2016.org ou appeler  le 0 821 20 2016.

Comment ça marche ?


Le vote sera ouvert de 8 heures à 19 heures, il faut se munir d'une pièce d'identité et s'acquitter à chaque tour de deux euros en liquide pour participer aux frais de la primaire mais aussi signer une charte de l'alternance qui engage à voter pour le candidat de la droite choisie. Pas de vote électronique, il s'effectuera uniquement avec des bulletins papiers.

Plus de 70 000 bénévoles seront mobilisés pour s'occuper du scrutin et des représentants des candidats surveilleront son équité. Pour la primaire de la gauche, 2.5 millions d'électeurs s'étaient déplacés.

Comment s'est passé le dernier débat ?


Un débat touffu, parfois confus, une réponse indignée de Nicolas Sarkozy sur les affaires judiciaires, et trois favoris qui évitent de s'attaquer frontalement : l'ultime débat télévisé de la primaire de la droite n'a pas tenu ses promesses à trois jours du premier tour.

Selon deux sondages réalisés à chaud après le débat, Alain Juppé et François Fillon sont ceux qui ont tiré le mieux leur épingle du jeu. Selon une enquête Elabe pour BFMTV, c'est François Fillon qui a été jugé le plus convaincant (33%) devançant de peu Alain Juppé (32%) et largement Nicolas Sarkozy (18%).

Comment le débat a été perçu par les soutiens dans la région, Reportage d'Eric Sicaud et Jean-Louis Saintain, avec 
  • Laurent Bourguignat Conseiller municipal de Dijon (LR) Porte-parole de la campagne d'Alain Juppé en Côte-d'Or
  • Arnaud Danjean Député européen (LR) Porte-parole d'Alain Juppé
  • Jean-Baptiste Gagnoux Conseiller départemental du Jura (LR) Soutien de François Fillon
  • François-Xavier Dugourd Vice-président du Conseil départemental (LR) Référent de la campagne de Nicolas Sarkozy en Côte-d'Or
Un débat touffu, parfois confus, une réponse indignée de Nicolas Sarkozy sur les affaires judiciaires, et trois favoris qui évitent de s'attaquer frontalement : l'ultime débat télévisé de la primaire de la droite n'a pas tenu ses promesses à trois jours du premier tour.


A trois jours du premier tour, ce troisième exercice était présenté comme décisif. En tête dans les enquêtes d'opinion depuis deux ans, Alain Juppé semble désormais en perte de vitesse et François Fillon en nette progression, selon plusieurs études concordantes.
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