PSA : 290 postes en Franche-Comté feraient l'objet d'une rupture conventionnelle collective

Prévu par la récente réforme du Code du travail, ce dispositif de départs volontaires a été accepté par la majorité des syndicats du constructeur automobile. Les sites de Vesoul, et Sochaux/Belchamp seront concernés. 

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Les premiers chiffres de rupture conventionnelle ont été dévoilés par des représentants syndicaux CGT. En Franche-Comté, plusieurs sites seraient concernés par ce dispositif de ruptures conventionnelles. Voici le détail qui n'a pas été rendu officiel. 

  • BESSONCOURT - 10 postes
  • HERIMONCOURT - 13 postes
  • SOCHAUX/BELCHAMP -  180 postes
  • VESOUL -  87 postes

Le projet de rupture conventionnelle collective, présenté par le constructeur automobile, concernera 1 300 salariés au total en France. L'accord a reçu l'aval de la majorité des syndicats. Totalisant plus de 58% des voix, FO, CFDT, CFTC et GSEA ont accepté l'accord.

Départs volontaires et promesses de recrutement


La CGT s'est opposée à ce projet. Le deuxième syndicat derrière FO s'est fendu d'un communiqué, dans lequel il explique refuser "catégoriquement de signer ce nouveau plan de suppressions d'emplois, dont le détail par site et par catégorie est caché aux syndicats". La CFE-CGC  n'a pas fait connaître sa position.

En contrepartie, l'entreprise s'est engagée à recruter "plus de 1.300" CDI et à accueillir "au moins 2.000 jeunes" apprentis en 2018.

Signature du document officiel vendredi 


Les ruptures conventionnelles collectives sont issues de la dernière réforme du Code du travail. Elles permettent de supprimer des postes via des départs volontaires, sans justification économique. Pour être appliquées, des syndicats représentant au moins 50% du personnel doivent signer un accord.

La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie y a renoncé, faute d'accord avec les syndicats. Les Inrocks et la société du Figaro envisagent d'y recourir.

Le document sera officiellement signé vendredi, à l'occasion d'un comité central d'entreprise.




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