Le groupe ArcelorMittal a confirmé, jeudi 6 juin 2019, la cession de ses deux sites de Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d’Or) et Commercy (Meuse) à l'allemand Mutares. Pour la CGT, c'est "une très bonne nouvelle".
"Ce rachat est une très bonne nouvelle. S'il n'avait pas eu lieu, on ne sait pas ce que l'on serait devenu". Benjamin Rouge, représentant CGT sur le site d'ArcelorMittal de Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d'Or) se dit rassuré. Jeudi 6 juin 2019, le groupe ArcelorMittal avait annoncé avoir finalisé la cession de deux tréfileries de sa filiale Wire Solutions France, situées à Sainte-Colombe-sur-Seine et Commercy (Meuse), au groupe allemand Mutares, spécialisé dans la reprise d'entreprises et d'actifs.
Les emplois sauvés
ArcelorMittal confirme que les emplois seront sauvegardés. "Cette cession entraîne le transfert des contrats de l'ensemble des salariés des deux sites, tous repris par cette nouvelle société appartenant désormais à Mutares", indique ainsi le numéro un mondial de la sidérurgie dans un communiqué.
"Les représentants nous ont rassurés sur leurs intentions", indique la CGT. "Ils ont dit vouloir investir dans l'entreprise et sur de nouveaux projets", même si nous ne connaissons pas encore le montant précis", poursuit le syndicat. D'après lui, c'est une bonne nouvelle pour l'ensemble du Pays Châtillonnais puisqu'environ 70 personnes travaillent sur le site de Sainte-Colombe-sur-Seine.
Des usines mises en vente dès 2017
ArcelorMittal avait mis en vente dès 2017 les usines de Sainte-Colombe-sur-Seine et Commercy car elles étaient déficitaires. Les deux tréfileries figurent parmi les plus anciennes usines métallurgiques de France. Elles produisent des fils en acier pour diverses industries, dont la métallurgie, l'automobile et le bâtiment.
Dans un communiqué sur le site internet de Mutares, le PDG du groupe, Robin Laik, estime que l'activité tréfilerie "complète idéalement (leur) activité Biens et services et offre le potentiel idéal à (leurs) experts opérationnels".
Un projet de reprise des deux sites Wire France avait échoué avec Altifort en janvier dernier.