Le salon de l'agriculture ouvre ses portes au public samedi. Dans les régions, c'est l'heure des derniers préparatifs. Nous avons suivi le branle-bas de combat à la GAEC Roubé-Fayet à Magny-Cours dans la Nièvre pour le départ des bêtes pour Paris.
Dans la brume du matin, alors que le soleil réchauffe à peine Magny-Cours (Nièvre), il est déjà l'heure de s'affairer. Samedi, les charolaises du GAEC Baudé-Fayet seront à Paris, au Salon de l'agriculture.
Pour Mickaël Roubé, c'est presque la routine. Cela fait 23 ans qu'il participe aux concours. Il prépare sa vache à l'exercice depuis deux ans déjà. Celle qu'il appelle l'Italienne, six ans, concourera suitée de son veau Pégase, 140kg et à peine 2 mois.
Le transport des bêtes est mutualisé, une manière de réduire les coûts et de traduire la fraternité des éléveurs. Elles voyageront donc en première classe avec leurs portentielles concurrentes.
En coulisses, le salon de l'agriculture a donc déjà commencé. Si l'Italienne est primée, Pégase sera ensuite mieux vendu.