Ce n'était pas la peste. La poudre blanche reçue dans une école de Chalon-sur-Saône ce mercredi 27 novembre a été testée négative, annonce la préfecture de Saône-et-Loire. Les enveloppes suspectes proviennent de Slovaquie.
C'était un "faux positif". Lors d'une conférence de presse, ce jeudi 28 novembre, le préfet de Saône-et-Loire Yves Séguy affirme que les enveloppes reçues au centre de formation Colint School de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ne contiennent pas de trace de peste.
Dans l'un des plis, une poudre blanche était suspecte. Après analyse, des traces de peste avaient d'abord été détectées, annonçait la préfecture en fin d'après-midi.
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La substance, décrite comme semblable à de la terre, a été envoyée au laboratoire de l’hôpital de la Croix-Rousse de Lyon dans la nuit. Il communique finalement ce matin un résultat négatif. "Cette analyse a permis de lever le doute. La poudre suspecte n'est en rien dangereuse pour tous ceux qui on pu être en contact" précise le préfet de la Saône-et-Loire, Yves Séguy.
En provenance de Slovaquie
Autre information : les enveloppes proviennent de Slovaquie, selon la commandante de Pollice de Chalon Magali Perrin. Dessus, des inscriptions en langue russe : "Joyeux Noël".
Cette analyse a permis de lever le doute. La poudre suspecte n'est en rien dangereuse.
Yves SéguyPréfet de la Saône-et-Loire
Elles ont été reçues au centre de formation Colint School, école spécialisée dans la programmation informatique installée dans le quartier de La Sucrerie à Chalon-sur-Saône. Le préfet de la Saône-et-Loire, Yves Séguy a précisé ce jeudi 28 novembre que "nous avons affaire à un établissement supérieur privé dans le numérique. C'est un établissement de haut niveau. À ma connaissance, il n'avait jamais reçu ce type de courrier".
Quelle suite judiciaire ?
La commandante Magali Perrin précise qu’"actuellement, il n'y a pas de judiciarisation de l'enquête. Nous ignorons si le dirigeant de la société souhaitera déposer plainte".
Six personnes de l'administration ont été au contact des lettres réceptionnées. Elles ont passé la nuit au centre hospitalier universitaire de Chalon-sur-Saône dans une structure nucléaire radiologique biologique et chimique.
Ce jeudi 28 novembre, elles sont déconfinées. Le dispositif de surveillance est levé. Pour l'heure, aucune poursuite judiciaire n'est enclenchée.
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En juillet, un autre courrier suspect avait été découvert au centre de tri de Longvic (Côte-d'Or). Il était adressé à Gérald Darmanin, ancien ministre de l'Intérieur. Les policiers y avaient découvert de la poudre noire. Les premiers tests effectués avaient révélé une légère positivité à la peste.