Une semaine après l'homicide à Gergy (Saône-et-Loire), doublé d'un suicide, les enquêteurs écartent l'hypothèse d'une tierce personne impliquée dans cette affaire.
Les faits se sont déroulés le 17 mars dans la matinée : dans une maison de Gergy (commune proche de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire), un homme de 62 ans est retrouvé mort sur sa propriété. Un autre homme de 51 ans est découvert toujours en vie mais dans un état critique. En urgence absolue, il est héliporté au CHU de Dijon. Selon les premières constatations, le drame venait d'avoir lieu lorsque l'alerte a été donnée, vers 10h15.
Sur place, les enquêteurs découvrent une arme à feu de type "petite carabine" près du défunt. L'un des hommes est retrouvé à l'extérieur de la maison, l'autre sur le palier. L'homme de 51 ans va succomber à ses blessures durant le week-end.
Enquête pour "tentative de meurtre"
Le parquet de Chalon a ouvert une enquête pour "tentative de meurtre" : les deux victimes se connaissaient, sans lien de parenté, et étaient vraisemblablement amies. Les enquêteurs s'orientaient dès le 17 mars vers un scénario selon lequel le défunt aurait tiré sur le quinquagénaire avant de retourner l'arme contre lui.
Il lui tire dessus avant de se suicider
Les autopsies ont été pratiquées jeudi 23 mars à l'institut médico-légal de Dijon. Selon le parquet de Chalon, elles confirment les circonstances et la chronologie du tir : la victime du premier tir est bien celle décédée à l'hôpital (l'homme blessé de 51 ans, retrouvé dans la maison) et l'auteur du coup de feu (l'homme de 62 ans) s'est ensuite suicidé à l'extérieur de la maison.
D'autre part, seules les deux victimes, avec une seule arme à feu, sont en cause. Les enquêteurs écartent l'hypothèse d'une tierce personne impliquée dans les coups de feu.
L'analyse toxicologique des victimes n'étant pas encore parvenue, l'hypothèse d'une éventuelle dispute sur fond d'alcoolémie serait avancée.
